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 + down the road. (raff)

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Bluen Aberline

Bluen Aberline


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MessageSujet: + down the road. (raff)   + down the road. (raff) EmptyMer 17 Aoû - 21:26


rafferty + bluen

~

Il est tard, très tard. Tard genre deux heures du matin, fin de service au Three Chimneys. Le tard qui veut dire que Bluen n'a envie que d'une seule chose : retrouver son lit, sa couette, son oreiller moelleux et Morphée, seulement lui, aucun autre emmerdeur, si tant est qu'elle avait un emmerdeur sous le bras. Ce qui n'est pas le cas. En sortant du pub, elle avait baillé à s'en décrocher la mâchoire, elle avait coincé ses affaires sur le siège passager et s'était engouffrée dans sa presque épave, les clés cliquetant dans sa main droite. Le moteur rugit, elle accélère et prend le chemin la menant chez elle, le plus rapide, celui qui lui garantit une arrivée sans délai dans ce lit qu'elle ne comptait pas quitter avant d'avoir hibernée pendant au moins dix heures. La nuit est calme, comme à son habitude ou presque, la soirée elle aussi était calme, pas grand monde au pub d'où certainement sa fatigue et son ennui qu'elle ne cherchait même pas à cacher, quitte à se prendre une réflexion du patron. Le trajet défile, doucement, alors qu'elle tourne vers la route longeant la côte, celle qui dessert Newenden Bay. La nuit est silencieuse, le ciel dégagé et la lune bien haute, éclairant la mer dont les vagues s'écrasent sur le sable, sans discontinuer. Pourtant, d'un seul coup, le silence se rompt. Un bruit, comme un coup de feu, la fait sursauter. Elle s'accroche à son volant, reprenant sa respiration coupée par ce son effrayant, son esprit fabriquant trente-six scénarios à la seconde, histoire d'expliquer ce qui vient de se passer. Mais maintenant, avant qu'elle n'ait le temps de retrouver ses esprits, c'est la voiture qui couine, qui grince même et qui semble se traîner. Et ne pas rouler très droit. Pour le coup, Bluen est réveillée, le choc lui a fait l'effet d'une canette de Red Bull et le sommeil ne lui semble plus autant nécessaire. Se rendant compte avec effroi qu'elle n'a plus vraiment le choix, la jeune femme finit par se garer sur le bas côté. Elle y reste un instant, respirant de grandes bouffées d'air iodé avant de quitter son véhicule qui ne lui semble plus aussi cool qu'avant. Un peu perdue, ne sachant pas trop quoi chercher, Bluen fait le tour de la voiture pour finalement découvrir, à l'avant droit, un pneu complètement déchiqueté. Littéralement explosé. Bon, déjà, c'est une bonne nouvelle, elle ne vient pas de s'arrêter alors qu'un mec un peu timbré est entrain de tirer des coups de feu sur le plage. Mais la mauvaise nouvelle, c'est qu'elle, elle est bien là, à deux pas de la plage, à beaucoup trop de pas de chez elle pour rentrer à pied, avec une voiture hors d'usage à une heure impensable. Son seul salut ? Son téléphone portable. Tout en se ruant vers son sac, Bluen prie. Elle prie pour avoir encore de la batterie ce qui, soyons clair, est assez rare, surtout quand on a joué à Clash of Clans toute la soirée pour noyer son ennui. L'écran s'allume et elle remercie Dieu, puis son regard se remplit d'effroi quand le 2% apparaît devant elle. 2%, ça veut dire qu'elle n'a qu'un seul coup de fil à un ami et qu'à cette heure-ci, c'est presque impensable d'espérer tomber sur quelqu'un. De toute manière, le choix de Bluen est déjà fait, comme souvent, comme presque toujours. Raff. Ses doigts glissent rapidement sur l'écran, sélectionnant le nom de son.. ami et elle croise les doigts, pour que ça sonne. Et ça sonne. Pour autant, la chance s'arrête là et Bluen finit par tomber sur la messagerie. Rapidement donc, les secondes sont comptées, elle lui expose la situation mais surtout l'endroit où elle se trouve, elle a alors tout juste le temps de le supplier que le téléphone bippe et... s'éteint. « Fuck fuck fuck fuck FUCK ! » crie-t-elle d'un seul coup. Au pire, quelqu'un appellera les flics pour tapage nocturne et elle sera sauvée mais en attendant, elle est seule. Toute seule. Les minutes défilent et personne n'arrive, pas même Raff. Alors Bluen se glisse sur la banquette arrière et décide de s'allonger. Au pire, quelqu'un passera au petit matin et lui filera un coup de main ou juste un trajet jusqu'à chez elle, jusqu'à une prise électrique et un chargeur de téléphone portable. Les minutes défilent, encore, et la petite blonde finit par s'endormir sur sa banquette arrière...
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MessageSujet: Re: + down the road. (raff)   + down the road. (raff) EmptyJeu 18 Aoû - 15:04



bluen + rafferty

~



« On va chez moi ? On n’est qu’à un bloc» - Rafferty se passe une main sur le visage, secoue la tête. « Non, j’rentre chez moi, c’est sympa d’proposer mais j’ai l’intention de prendre une bonne douche et d’roupiller dans mon pieu » - pas sur ton canapé, dieu seul sait ce que tu as bien pu y foutre songe-t-il, empêchant ces mots de retentir. Al’ est un bon gars mais également une véritable queue sur patte et Rafferty n’a aucunement envie de faire connaissance avec les saletés qui incrustent son fauteuil convertible. Al’ hausse les épaules dans ce geste qui signifie « comme tu veux » et ce qu’il veut, c’est tourner la page sur toutes les horreurs qu’il a vu lors de son shift. Le vieux qui a dégringolé depuis le deuxième étage de son immeuble, la rupture d’anévrisme, la bagarre d’ivrognes, l’accouchement à domicile qui s’est très mal déroulée. D’ailleurs, ces histoires et ces images , il a l’impression qu’elles sont emportées au loin , placé sous sa pommette de douche, elles quittent son corps , laissant des trainées rougeâtres serpenter et elles s’en vont, à travers les canalisations de la ville. Comme hier, comme le lendemain, comme tous les jours de cette fichue semaine. Pas étonnant qu’il se sente lessivé, délavé, incapable de penser à quoique ce soit d’autre qu’à son matelas qui se trouve seulement à quelques mètres derrière la porte de cette salle de bain. Posé à même le sol, le sommier , lui, se trouve dans le garage parce que Rafferty Reeves n’a pas encore trouvé l’envie – qu’il cherche désespérément – de se sentir chez lui et pour ce faire, peut-être faut-il qu’il déballe les cartons. Sa baraque ressemble à un chantier en construction, parfois, sa vie elle-même lui semble être en construction. Il sort, s’essuie, enfile un boxer et neuf secondes plus tard, se laisse tomber sur son matelas. Sa zone de confort privilégiée, un coin pas très dégueulasse, dont il a changé les draps avant d’aller bosser. Elle sent la lavande et un peu le tabac, sa zone. Elle sent le sommeil qui gagne progressivement sa carcasse , ouais, il a l’impression que deux cents quatre de ses os sur deux cents six sont fêlés. Lorsqu’il a vérifié, peut-être cinq minutes plus tôt, il devait être pas loin de deux heures du matin. Un sentiment bizarre, une petite pensée assez harassante, une sensation d’avoir oublié quelque chose. Ce sentiment bizarre, cette petite pensée, cette sensation, il ne comprend pas mais il se réveille en sursaut. Son radio-réveil indique trois heures trente du matin. Il jette un œil à son portable, le vingt et unième siècle marque l’avènement d’une société qui s’appuie trop et probablement même – excessivement sur les trucs high tech à la con. Il fronce les sourcils, lorsqu’il remarque qu’il a un appel en absence. Inquiet, il compose le numéro de sa boîte vocale, écoute le message laissé par une Bluen pressée, il comprend qu’elle a été victime d’une crevaison, pas loin de la plage, à Newenden Bay. Visiblement, sa batterie à plat ne lui a pas laissé le temps de finir. Le grand brun est déjà debout, enfilant à la hâte une paire de jean et un t-shirt. Bluen qui l’appelle pour la tirer d’affaire, c’est une habitude, pire, un rituel.  Il est incapable de lui refuser quoique ce soit et malheureusement, Blue le sait. On est amis, voilà pourquoi, il se le répète sans cesse, essayant de se convaincre. C’est ce que font les amis, bien sûr. Tous les amis acceptent d’être tirés du sommeil pour prendre la route à une heure où la brume est épaisse  pour aller dépanner une nana qui ne sait, apparemment, ni changer une roue, ni charger son téléphone portable. Avant de sortir, Raff vérifie l’heure à laquelle a été laissé le message vocal et pousse un juron en remarquant qu’une fenêtre d’une heure et demi s’est écoulée depuis. Il se presse, quitte son domicile au pas de course et enfourche sa bécane, choisissant le moyen le plus rapide. Bluen, merde à la fin, songe-t-il, démarrant son bolide. (…) Il immobilise sa Ducati à quelques mètres de l’épave que la blondinette conduit depuis des temps immémoriaux sur laquelle il lui est déjà arrivé de bricoler. Il avance, plisse les paupières, fait le tour du véhicule. Il fait froid, sombre. Les mains en coupe-vent devant ses yeux, il colle son regard à la vitre arrière dont il vient à peine d’essuyer la buée. Elle est là, assoupie sur la banquette arrière. Il frappe trois coups à la vitre en criant son prénom, pour être sûr que la belle au bois dormant ici présente ouvre l’oeil. « Sérieusement, Aberline. Tu peux m’rappeler le nombre de fois où j’ai changé un d’tes pneus et surtout, le nombre de fois où je t’ai montré comment faire ? » - il secoue la tête. Bluen se comporte comme une assistée avec lui, pourtant, il la connaît assez pour savoir qu’elle est très indépendante. Son indépendance, la raison même de leur rupture. Il se dirige vers l’arrière du véhicule, s’accroupit, le compartiment contenant la roue se trouve en dessous. Il lui faut une clé à molette 8,5. « J’imagine que les outils que j’ai laissé dans ton coffre la dernière fois y sont toujours ? » - il croise les bras sur son torse, un sourire vient lui vriller les lèvres. « Au fait, salut, toi ».
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MessageSujet: Re: + down the road. (raff)   + down the road. (raff) EmptyJeu 18 Aoû - 21:52

Finir par s'endormir sur cette banquette arrière inconfortable à l'odeur aussi chargée que les années de la voiture en disait long sur le quota de fatigue de Bluen. Heureusement, son manque d'organisation avait laissé s'échouer sur la plage du coffre une couverture qu'elle avait du récupérer des cartons jetés la semaine auparavant et qui, en cette fraîche nuit sur la côte anglaise, était la bienvenue. Bercée par le son des vagues, réchauffée par le cocon qu'elle s'était formée, Bluen dormait donc paisiblement et si profondément qu'elle n'entendit pas le vrombissement de la moto de Raff qui lui était si familier pourtant. Des mois à vadrouiller à droite et à gauche, collée à lui, encore et toujours, à l'arrière de cette bécane, à se faire des frayeurs ou à rire aux éclats. Des mois et puis plus rien, et puis une autre et finalement plus elle. Bluen est pourtant à cet instant à des années lumière de tout ça, rêvant de la plage, du soleil et du silence. Un silence alors bien vite rompu quand tout à coup, son prénom fend la nuit, durement, accompagné de coups qu'elle n'arrive pas tout de suite à identifier. Émergeant avec précipitation, Bluen ouvre les yeux d'une traite, affolée, sa tête tournant dans tous les sens et ses bras cherchant de quoi s'accrocher. Elle lâche un petit cri et puis finalement, ses pupilles se calent sur le visage de son agresseur, un visage qu'elle finit par reconnaître et qui met fin à sa stupeur. - Putain mais... ! T'es fou ! J'ai failli MOURIR de peur. Dit-elle en s'extirpant de son antre, calant la couverture sur ses épaules. Bluen soupire alors, un long soupir, un soupir de soulagement mais aussi, un peu, d'agacement. - J'suis sûre que ça t'a plu en plus, de me voir flipper comme ça... Elle le connaît bien, ou tout du moins assez bien pour savoir que ce genre de spectacle a certainement du lui faire son petit effet. Tout comme là, elle sait que ça lui plaît bien, de lui faire la morale, comme si elle avait quatre ans et demi. - C'est trop lourd, j'y peux rien avec mes petits bras, c'est trop lourd ! En plus, la dernière fois, t'as du serrer ça comme un tordu et j'ai essayé mais je n'ai pas réussi à enlever le... le boulon là. Est-ce qu'elle a réellement essayé de s'en sortir elle-même ? Non. Est-ce qu'il est sensé le savoir ? Non plus. Et puis, au fond, elle aime bien ça, Bluen, appelé Raff quand elle a une emmerde, quand il y a un 'truc de mec' à faire, un truc qu'elle n'a pas envie de s'emmerder à faire. - Euh... oui oui, je crois, enfin oui, bien sûr, attends. Mince, et dire que son joli bobard risque de tomber à l'eau en moins de dix secondes... De toute manière, cette boîte doit bien être là, c'est sûr, ce n'est pas comme si elle s'était amusée à les utiliser alors Bluen se rue vers son coffre, histoire de sauver le peu de dignité qui lui reste tout en priant pour que cette fichue boîte ne soit pas partie avec les cartons qu'elle a jeté l'autre jour. Dans l'obscurité, elle tâte le fond du coffre et oh victoire, tombe sur le Graal. Elle y saisit une clé et fièrement, la tend devant Raff, un grand sourire sur ses lèvres. Bluen ne se doute alors absolument pas qu'elle lui refile le mauvais outil, chose qu'elle ne va cependant pas tarder à comprendre. - Oui oui salut et... merci ! Il est quel heure d'ailleurs? Je t'ai réveillé ? Désolée si c'est le cas... En plus, ma batterie m'a lâchée, tu y crois à ça ? La soirée de merde... Et quitte à passer une soirée de merde, autant ruiner la soirée de quelqu'un d'autre, en le réveillant à deux heures du matin et en lui demandant de rappliquer ses fesses dans le vent froid de l'océan pour changer un pneu...
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MessageSujet: Re: + down the road. (raff)   + down the road. (raff) EmptyMer 24 Aoû - 13:09



bluen + rafferty

~



Ce serait beaucoup trop simple. Qu’ils mettent la main sur les bons outils et se tirent rapidement de ce coin paumé, désert par cette heure avancée de la nuit. Si tant est qu’il puisse encore qualifier l’instant de nuit et non pas de matinée. Il arque un sourcil, observateur, Rafferty croise les bras sur son torse et dégage la voie, pour permettre à la connaisseuse de lui servir d’assistante. Il ne pipe pas mot lorsqu’elle se met à farfouiller dans le coffre – gueule béante- bazar sans nom. Reeves garde le silence parce qu’il la connaît suffisamment – peut-être trop, si l’on considère les divers degrés – pour savoir – et être persuadé – qu’elle n’a pas idée de l’outil qu’il compte utiliser, malgré les cours dispensés avec une patience telle qu’il aurait mérité d’être pontifié. Le moins qu’il puisse dire sur Bluen, c’est qu’elle ne retient que ce qui l’arrange, autrement, elle filtre avec soins les informations qu’elle considère comme « inutiles », par exemple,  toute connaissance qui pourrait lui permettre de se tirer d’affaire en cas de réel pépin. Cela implique : changer une roue, utiliser un extincteur de manière aussi efficace qu’intelligente, utiliser un défibrillateur, faire du bouche-à-bouche ( à des fins purement médicales, bien sûr), relancer son compteur après une panne d’électricité – la liste est non exhaustive car assez longue, Rafferty secoue la tête. Il la connaît, il pourrait citer à commencer par A pour aller jusqu’à la lettre Z, la totalité de ses défauts, comme la totalité de ses qualités et, il sait mieux que quiconque dénombrer avec exactitudes les vraies qualités, comme les vrais défauts, sans avoir peur d’être subjectif. Non, l’ambulancier n’a pas peur d’être subjectif, c’est aussi là un stade qu’ils ont dépassé depuis longtemps. L’accord est tacite, signé depuis l’incipit, sans fioriture, ni préambule. Surement une des raisons qui fait qu’ils se sont toujours si bien entendus – et l’une des raisons qui fait qu’ils ont fini par se rendre à l’évidence, ils pourraient être ensemble, sans s’intoxiquer constamment. Être ensemble en tant que potes, ça lui suffit amplement, surtout des nuits comme celle-là, où il se retrouve dehors à se cailler les miches. Il attrape l’objet tendu, en étouffant un gloussement. Il ne fait aucune remarque concernant son manque flagrant d’implication – le prof en lui est sidéré - , il ne lève même pas les yeux au ciel (ce n’est franchement pas l’envie qui manque), il se contente de serrer les lèvres, plongeant à son tour la tête dans le coffre, à la recherche de la clé, parce qu’il existe un vieil adage qui présume qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même et qu’à cet instant précis, Rafferty est complètement d’accord avec et certainement pas enclin à en contester la moindre syllabe. Il lui faut quelques secondes pour attraper la petite tige et quelques autres pour retirer sa veste pour qu’elle ne fasse pas barrage à sa circulation sanguine durant l’effort. Il pose les genoux à terre et se penche , suffisamment pour avoir en vue le compartiment et le pneu qui – par il ne sait quelle chance – s’y trouve encore. Bluen aurait été capable de ne pas le remplacer, cette pensée fuse. « Au fait, j’attends toujours que tu admettes que je te suis complètement – et de manière assez irrévocable - indispensable » - son ton est taquin, sa voix, elle, un brin enraillée par l’effort. Les boulons semblent être rouillés, chouette, de quoi lui faciliter la tâche. « Tu sais que je commençais à m’demander si t’étais toujours en vie ? Trois jours sans nouvelles de toi et j’étais sur le point d’appeler les flics » - ha,ha. Si trois journées s’écoulaient sans avoir de nouvelles de la demoiselle, ça serait inquiétant mais pas non plus de là à rameuter Interpol. Juste la moitié d’Appledore – au bas mot. Il tient à elle,   ouais à ce point, sans qu’il ne le crie sur tous les toits, sans qu’il ne lui en fasse part et ça aussi, ça fait partie de l’accord. Raff n’est pas le plus prolixe des mecs et encore moins le plus sentimentaliste. Les mains tâchées, il se saisit de la roue et s’extirpe de sous la voiture. « J’aurai nettement préféré que tu m’appelles pour un bain d’minuit » - souffle-t-il, se penchant pour faire rouler la roue jusqu’au niveau du pneu crevé. « Tous tes appels à deux heures du mat’ ne rimaient pas avec « crevaison » avant » - crevaison ou soupçon d’effraction, ou ‘ramène de la glace, j’ai une fringale’. Il se peut qu’Aberline croit qu’il est à sa disposition. Et il faut dire qu’il n’a jamais rien dit ou fait pour lui faire croire le contraire. L’expression d’un masochisme latent, probablement.
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