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 (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience

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5 participants
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Bailey Dunagan

Bailey Dunagan


Messages : 10
Avatar et © : jake weary, faust.
Pseudo : bull.
Age : vingt-six ans.
Job : starlette déchue de son piédestal, larbin à l'hosto.
Status : à la recherche d'une petite catho qui veut que tu la respectes avant le mariage.

★ DRAW ME A SHEEP.
Mood: bored.
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MessageSujet: (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience   (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience EmptySam 13 Aoû - 0:56



bailey dunagan
citation par ici.

nom, prénoms | dunagan, un nom connu dans le coin. Ta famille est là depuis plusieurs générations, assidue sur les bancs de l'Eglise et toujours prête à tendre un billet pour aider la municipalité. Bailey Jericho, t'as repris le premier après avoir longtemps fait vivre le deuxième auprès de ton public désormais lassé. âge, date et lieu de naissance | tu vieillis tous les 16 janvier. La dernière fois, t'as dépassé le quart de siècle. Vingt-six années passées à glander. nationalité et origines | 100% made in england. Enfin t'as des origines néo-zélandais ou australiennes, un truc paumé au milieu de la flotte, mais ça ne t'intéresse pas vraiment. Tu te considères comme un sujet dévoué de la reine, même si tu craches dans le thé et que t'as passé la majorité de tes années de gloire exilé aux usa, pays de bouseux rustres qui te correspondais assez bien, à la réflexion. occupation | t'étais une star. Une putain d'icône placardée sur le papier peint rose de la chambre des minettes de 14/20 ans, recouvert de traces de rouge à lèvres. Malheureusement, ton groupe de boutonneux à la voix trafiquée en studio et ta gueule imprimée sur des autocollants n'a pas réussi à te rendre immortel. On t'a oublié. Complètement. Totalement. Et t'es redevenu personne, personne sans qualifications professionnelles. T'as pas vraiment besoin de bosser étant donné la fortune de tes parents, mais ils ont exigé de toi que tu leur prouves que tu vaux quelque chose. Ridicule. Comme si nettoyer le vomi des cancéreux en phase terminale faisait de toi quelqu'un de bien. Parce que désormais t'es un putain d'agent d'entretien qui erre dans les couloirs de l'hôpital comme une âme en peine, et qui s'planque dès qu'il sniffe un truc nauséabond pour éviter qu'on lui mette la main dessus. C'est clair que tu gagneras pas le titre d'employé du mois, mais de toute façon tu te feras probablement virer dans pas longtemps, comme de tes trois jobs précédents. Tes parents ont aussi exigé de toi que tu fasses du bénévolat pour jésus, comme si t'avais le temps pour ces conneries. Paraît que ça va t'apprendre l'humilité ... T'attends de voir. statut financier | tes parents ($$$$$$), toi ($). T'avais amassé une petite fortune, du temps de ta célébrité. Mais t'as été assez con pour croire que ça durerait toute la vie et que tu pouvais allumer tes pétards avec des billets de cent. Comme un parfait connard de riche sans aucune valeur de l'argent, t'as cramé jusqu'à ta dernière pièce avant d'aller ramper chez maman et papa. Ils te filent le strict minimum pour te "responsabiliser" les salauds, et te laissent te débattre avec des chemises à vingt dollars mal coupées et un pick-up déglingué qui pollue probablement plus qu'une usine chimique. Tu dois t'adapter au train de vie des petites gens et honnêtement, l'immersion chez les pauvres ça t'amuse pas des masses. état civil et orientation sexuelle | célibataire. Tu répètes sans cesse que personne n'est assez bien pour toi. En vérité, c'est surtout que personne n'arrive à te blairer assez longtemps pour que tu puisses vivre une relation durable. Généralement tu ruines tout en ouvrant ta grande gueule pour faire une remarque désobligeante, te plaindre du "taudis" dans lequel tes vieux t'obligent à vivre ou exiger d'un ton trop autoritaire un café avec deux sucres et du lait. T'as du mal à comprendre que maintenant t'es monsieur tout le monde, et que t'as plus un tas de gens prêts à te lécher l'cul pour profiter d'un peu de ta position. Que personne ne va plus faire semblant de t'aimer, de te supporter, juste parce que t'es friqué et que tu sais jouer de la guitare. Et ça te pèse, vu que t'es le genre de mec qui supporte pas d'être seul. Alors t'essaies d'être gentil pour te trouver une jolie gonzesse pas trop chiante à présenter à tes parents. Parce que t'as bien compris que t'as aucun intérêt à leur avouer que t'as horreur des nichons vu leur dévotion à la paroisse du coin. T'as assez ramé pour obtenir leurs faveurs, t'as pas l'intention de tout gâcher pour ce léger détail. T'es pas pour autant décidé à t'imposer la diète, l'emmerdant c'est que tout finit par se savoir dans cette ville de merde et t'as jamais été réputé pour ta discrétion. situation familiale | t'as tes parents, nox, ton frère aîné qui n'en a jamais eu rien à cirer d'toi et qui essaie de faire semblant, sans doute rattrapé par la culpabilité, reed, un frère plus jeune adopté par la famille auprès duquel t'essaie de te racheter pour l'avoir salement zappé en quittant l'angleterre, puis une cousine qui prêche naïvement la parole du seigneur et que tu présentes comme ta sœur. T'avais un autre frère jack, jumeau de reed, que t'as pas su préserver, trop occupé à devenir le prédécesseur de Justin Bieber. Il s'est flingué après avoir tué six étudiants et blessé trois autres sur le campus près de chez vous. Tu l'as enterré y'a quelques mois à peine, et il a été ton ticket de retour dans la famille Dunagan. T'as clairement profité de sa disparition pour invoquer la pitié et le pardon chrétien de tes parents qui n'ont pas eu la force de te repousser après la perte d'un fils. T'as déjà reçu deux-trois menaces de mort et quelques pavés dans les fenêtres -comme si tu jouais pas déjà assez les boniches à l'hôpital-, et tu t'es mis dans le crâne d'en apprendre plus sur ton frangin parce que t'es incapable de comprendre son geste désespéré. Et puis t'es clairement rongé par les remords d'avoir fait avec lui ce que tu reproches à ton aîné : être parti sans se retourner. traits de caractère | égocentrique, capricieux, mal habitué, volontaire, râleur, franc, moqueur, opportuniste, sans gêne, intrusif, théâtral, dépendant affectif, macho, maladroit, protecteur, sportif, en cours d'amélioration. groupe | soul.


being pulled in a new direction
la célébrité ne t'a pas bien réussi. En quelques années t'es devenu l'enfant terrible des tabloïds, constamment pointé du doigt pour tes conneries. Conduite en état d'ivresse, exhibitionnisme sur la voie publique, multiples arrestations pour détention et consommation de stupéfiants, insultes à agent, t'as serré la main du diable en souriant. Mais quand t'as fait une overdose sur scène, t'as légèrement traumatisé ton public et tous ceux qui te soutenaient malgré la perte d'audience. Alors ils t'ont lâché définitivement et t'as traversé un long ... long désert. # t'es resté quelques mois en centre de désintoxication avant de venir faire l'aumône devant la porte de tes parents, en réalité c'est ça qui t'a pompé tes derniers deniers. # t'es complètement obsédé par ton frère décédé. T'essaies de retrouver ses anciens amis, des connaissances, même la famille de ses victimes pour tenter de comprendre. Tu t'es mis à écrire des textes, des chansons que tu murmures dans l'intimité de ta piaule. T'es à deux doigts d'aller trouver le prêtre pour aller chialer dans le confessionnal et hurler à Dieu que c'est un sale enfoiré de sa mère que tu vas venir chercher au paradis pour lui défoncer la gueule. M'enfin, t'as quand même un minimum de tenue. # avoir de nouveau les pieds sur terre ça t'a collé un sacré choc. T'avais pas vraiment conscience d'être aussi con, aussi détesté. Tu t'imaginais que les gens t'aimaient vraiment, et pas seulement parce que t'étais une star pleine de blé. T'essaies de t'améliorer, vraiment, t'essaies. Mais merde, c'est super compliqué. Tu rames, tu galères, t'as tes mauvaises habitudes qui te collent à la peau. # tu fais du bénévolat pour l'Eglise, genre distribuer la soupe aux sans-abris et accueillir les victimes de violences pour laquelle les religieux ont monté un groupe de soutien. T'es la nouvelle Mère Teresa du coin, mais honnêtement t'y mets pas tout ton coeur, tu transpires le cynisme et t'as tendance à brusquer les pleurnichards au lieu de les ménager. Tu tolères mal les glandeurs qui chouinent plutôt que de se bouger le cul pour avancer, c'est comme un miroir qui te renvoie une sale image de toi. # tes parents ont également fait des réunions chez les narcotiques anonymes une condition de leur générosité, autant dire que t'as désormais une bonne grosse vie de merde. T'y vas à reculons, davantage pour t’empiffrer de biscuits et te moquer de la gueule de zombie des participants que pour partager ta propre expérience. T'as jamais rampé à quatre pattes pour sniffer un peu de poudre tombée d'un sachet, faut pas déconner non plus. # en réalité tu t'en veux terriblement d'avoir tellement abusé de la piquouse que t'as bien failli y rester. Tu te hais d'avoir été aussi faiblard, tellement vexé par ta perte de célébrité que t'étais prêt à te rouler par terre dans le hall de l'empire state building à moitié à poil pour attirer l'attention. Un vrai loser. T'as envie de laisser ce pauvre type derrière toi et construire quelque chose de solide. # malheureusement on ne devient pas un mec bien en trois jours, ce qui t'est apparu comme une évidence y'a deux semaines quand t'as renversé un cycliste avec ton vieux pick-up pourri et que tu t'es tiré comme un lâche. T'étais même pas responsable de l'accident et t'as quand même appelé une ambulance, mais t'as tellement flippé quand t'as vu le sang glisser de son oreille que t'as détalé illico. T'as vu assez de films pour savoir que c'est le signe qu'un truc a pété à l'intérieur du cerveau et que neuf fois sur dix, ça se finit salement. Tu t'es dit que ta famille avait pas besoin de ça pour le moment, t'as justifié ta faiblesse comme tu le pouvais. Pourtant le mec a résisté, le mec s'est accroché. Tu traînes près de sa chambre régulièrement pour surveiller son état, parfois à deux doigts de te jeter au pied de son lit en pleurnichant que t'es qu'un bâtard et que t'es désolé, mais que pitié tu feras tout ce qu'il faut pour éviter la taule. T'as même recommencé à prier pour pas qu'il crève ou qu'il finisse paralysé, c'est dire. # t'as longtemps arrêté la musique, mais t'as récemment saisi l'opportunité de faire partie d'un groupe à nouveau dans lequel tu joues du violon et du violoncelle. Ça te manquait trop, et t'as tendance t'emballer parce que bordel, tu maîtrises quand même plus que ces musiciens de banlieue. # quand t'as pas ce que tu veux, t'as tendance à bouder et râler comme un gosse de trois ans qui n'a pas sa glace au chocolat. Ça ne dure jamais très longtemps et ça précède souvent la deuxième phase : casser les couilles de l'autre pour l'amener à céder. Et putain, qu'est-ce que t'es bon. T'as pas l'habitude de ne pas obtenir ce que tu désires, et t'insistes jusqu'à l'épuisement. # tu préfères glander avec les patients de l'hôpital plutôt que récurer les chiottes. Tu joues aux cartes, tu distribues des clopes, tu fais la lecture à la gamine du premier, tout plutôt que t'impliquer dans le nettoyage. C'est du social, que tu dis. Et de façon surprenante, les gens malades te supportent bien mieux que les autres. # réfléchir avant de causer, prendre des gants, tu ne connais pas. Les mots franchissent la barrière de tes lèvres sans rempart, et ce ne sont pas toujours des gentillesses et des encouragements. Ta franchise peut te desservir, d'autant plus que tu l'utilises parfois juste pour faire du mal. # t'as beau te donner des airs de mec détaché et autonome, t'es un putain de dépendant affectif qui a désespérément besoin des autres pour vivre. Tu veux qu'on te remarque, tu veux qu'on parle de toi, tu veux qu'on fasse gaffe à ta petite personne. # tu t'excuses toujours quand tu vas trop loin. T'es capable de reconnaître tes torts, de venir gratter la rédemption avec tes yeux de chiens battus. Et t'es aussi tenace qu'un clebs à qui on tente d'arracher un os de la gueule, tu tiens bon jusqu'à avoir obtenu ce que t'étais venu chercher : le pardon. T'es très endurant, très persévérant, et très chiant. # t'as tendance à tester tes relations, à donner le pire de toi juste pour voir si ça tient, juste pour voir si l'autre est capable de tout supporter. Sauf que manque de bol, tu te fais toujours planter. T'as beau prétendre que tu t'en branles, à chaque fois t'as le cœur fissuré. T'aimerais bien arrêter de jouer au con, mais tu n'peux pas t'en empêcher. T'as besoin de savoir. # ta famille, c'est sacrée. Tu considères chaque membre comme une partie de toi, peu importe comment ils sont arrivés là tu les appelles tous "frère" ou "sœur". Tu t'es rendu compte que t'as vraiment foiré, quand t'as tout plaqué pour faire ta vie sous les projecteurs. Sans eux t'as été une merde, et tu les as laissés tomber. En parfait petit égoïste que t'es, tu t'en es pas suffisamment soucié. Tu t'estimes en partie responsable de la mort de jack, et c'est sans doute pour ça que t'es encore plus teigneux avec ton frère aîné. Parce que tu sais qu'au fond, t'as pas été meilleur que lui, alors quand tu déverses ta haine c'est aussi à toi que t'adresses les reproches et envers toi que t'éprouves l'amertume et la déception. # t'aimes l'agitation dans ta vie. Qu'il se passe quelque chose, tout le temps. Tu recherches souvent le frisson, tu relèves tous les défis et tu mets en oeuvre toutes les idées les plus stupides qui te traversent l'esprit. T'as du mal à rester en place, le cul vissé sur une chaise. Mais depuis quelques mois pourtant, t'aimerais presque que ta vie soit un long fleuve tranquille et tu te prends à rêver de stabilité, de tranquillité. # ta vie est une longue succession d'échecs divers et variés, de mauvaises décisions. Vingt-six années ont suffi à révéler ton incapacité à faire le bon choix. Tu failes à longueur de temps, et si deux routes s'offrent à toi on peut être certain que tu vas emprunter la plus merdique. Faut dire que tu ne prends pas toujours le temps de la réflexion, et t'en paies les conséquences. # t'es parti d'appledore à dix-huit ans vers les usa où t'as vécu six ans, avant de rejoindre la capitale anglaise pendant deux ans, cherchant à accrocher un nouveau public en vain.  # les enfants t'adorent généralement, sentiment largement partagé même si certains pourraient critiquer ta façon de les occuper.


just a whisper of smoke
La présentation d'aujourd'hui est décisive. Un tournant dans votre carrière qui ira soit pour le meilleur, soit pour le pire. Alors que vous êtes sur le point d'arriver, vous vous faites bousculer par un coursier et toutes ces heures de travail intensif tombent à l'eau. Littéralement, votre support de présentation fini dans une flaque, ruiné. Comment réagissez-vous ?
Tout de suite là, tu te recroquevillerais bien position foetale pour t'mettre à chialer de frustration. Parce que t'as envie d'y croire, à ce nouveau boulot. D'imaginer qu'à terme ça puisse te plaire de parler météo autour de la machine à café, de plier l'échine devant le client parce qu'il est roi même si c'est le dernier des cons. Parce que tu redoutes les conséquences de tes mauvais choix, que tu les as subies trop longtemps et que ça t'a usé. Que t'as promis de devenir un mec bien, un gars comme il faut qui rentre dans le petit moule fait à la chaîne. Que t'aimerais bien au fond que tes parents soient fiers de toi, qu'ils soient fiers d'eux. Mais putain, cette cravate marron chiasse te serre tellement le cou que t'as l'impression d'étouffer. Pour toi, c'est une corde généreusement offerte au premier travailleur malheureux pour lui permettre de se pendre dans les chiottes de son entreprise. Chaque jour qui passe, t'as juste envie de claquer la gueule de cette saloperie de chef qui sourit hypocritement quand tu lui demandes un jour de congé pour assister à la remise des diplômes de ton frère en te demandant si "vous croyez qu'on est au club mickey monsieur dunagan ?". Et tu hurles tous les soirs la tête enfoncée dans ton oreiller, un goût amer de défaite au fond de la gorge. T'es comme un lion en cage dont les iris clairs s'échappent vers la fenêtre chaque heure de la journée en espérant s'évader. Tu t'fais chier. Tu crèves à l'intérieur. T'as envie de respirer, d'envoyer ton boss se faire foutre. « Monsieur Dunagan, j’espère pour vous que ce n’est pas votre présentation de ce matin. » En parlant du connard ... Reproche sèchement adressée avant que le patron ne te délaisse pour s'avancer vers la porte sans même faire semblant de t'aider. Penses-tu, il ne s'abaisserait pas à tendre sa main manucurée pour ramasser une feuille de papier. « J’t’emmerde. » Ça sort comme ça, spontanément, sans que t'aies eu le temps -et avouons-le l'envie- de faire barrière avec tes lèvres. Ok t'as tes défauts, un sacré paquet. Mais est-ce que ce tocard a déjà fait s'évanouir une gonzesse en lui touchant l'épaule ? J'crois pas non. Alors qu'il se calme de suite, qu'il ferme son clapet. T'es pas n'importe qui, et tu t'laisseras pas plus longtemps traiter comme une sous-merde par un frustré en costume taillé sur mesure qui rêve de t'enterrer parce que t'es beau, jeune, et qu'être assis dans le plus grand bureau lui donne l'impression d'être dieu. Dieu, c'est lui qui a fait tout ça, c'est lui qui t'a envoyé ces putains de signes. C'est pas possible autrement, c'est obligé. Le coursier, la flaque d'eau, cet enchaînement de coïncidences t'y crois pas du tout. Il essaie de te dire quelque chose, il te hurle "CASSE TOI" et t'as fait le sourd jusqu'à maintenant. « J'me tire, j'démissionne. » T'annonces ça presque fièrement, soulagé. Ton supérieur s'immobilise, fait volte face. « Vous plaisantez ? »  « Non j'plaisante pas. Compter les cheerios dans mon bol le matin ça m'fait plus vibrer que vendre ces putains d’extincteurs. L'idée de finir comme vous, c'est trop angoissant. Le but c'est pas de continuer à m'faire détester vous comprenez. Cette cravate à pingouins, elle fait tellement marrer les employés qu'ils en ont fait une chanson, vous vous rendez compte ? » Rendu euphorique par l'excitation, t'as tout lâché. Alors tu tournes les talons pour partir dans la direction opposée d'un pas assuré, le buste bien droit. Exactement comme dans ces films où les héros renoncent au job qui leur permet de se remplir les poches du jour au lendemain pour devenir paysan ou partir en afrique construire des puits pour des populations en difficulté. Sauf que toi, t'as pas d'aussi beaux projets. Hors de question que tu t'exiles en pleine cambrousse pour marcher dans des bouses de vache, et t'es certainement pas assez altruiste et généreux pour supporter de vivre dans une case collé à un gosse qui pue sans eau et sans électricité pendant des mois. Pour tout avouer, tu vas sûrement t'enfoncer dans ton canapé devant la télé, une part de pizza bien grasse entre les doigts.  Et d'un coup, ça te frappe. La connerie de ta décision. Qu'est-ce que tu vas faire, hein ? Recommencer à récurer le vomi ? Tu perds un peu ta contenance, tu te ratatines. T'as presque envie de te mettre à rire et lui tapoter l'épaule genre "ah ah, mais non j'déconne c'était une blague. LOL." Sauf que ça passera jamais, jamais. Limite tu devrais peut-être invoquer l'existence d'une maladie, peut-être un trouble mental longtemps dissimulé "j'ai des personnalités multiples, vous venez de rencontrer charles, il est un peu irascible comme garçon" [...]. Ouais, t'es carrément dans la merde en fait. Tes parents vont faire un arrêt cardiaque. Ils vont hurler, ils vont te renier une seconde fois. « Vous ne pouvez pas partir comme ça Bailey. » Ouais ouais il a raison, clairement, tu ne peux pas partir comme ça. D'ailleurs tu n'veux plus, plus du tout. Putain tu l'as échappé belle, heureusement que t'es assez bon pour qu'il ne veuille pas se séparer de toi. Parce que c'est ça, pas vrai ? Tu te tournes illico pour revenir vers lui la tête baissée, comme un clebs qui vient de gratter la porte et écailler la peinture. « Vous avez raison j'suis désolé, je sais pas ce qui m'a pris, vraiment. Et puis les papiers, un p'tit coup de sèche-cheveux dans les toilettes et c'est reparti, faut pas s'inquiéter. Je l'ai bossée comme un fou cette présentation. » Tu t'accroupis pour tirer une feuille de l'eau, l'encre dégoulinant pitoyablement le long de la page humide qui se déchire lentement sous tes doigts. Mouais, ou pas. « Je voulez dire, vous devez signer votre démission et reprendre vos affaires. » Ah le bâtard, t'y as vraiment cru, qu'il essayait de te rattraper. Tu l'as bien cherché, mais sérieusement, il ne peut pas t'faire ça. C'est ta première erreur, t'as toujours été réglo, t'as jamais ramené ta gueule. T'as toujours tout fait comme il fallait, c'est dégueulasse. T'as le droit à ta seconde chance, t'es même prêt à te prostituer. Tu te redresses, l'air implorant. « Non attendez franchement, vous voulez quoi ? Diminuer mon salaire, me faire faire des heures supp' non payées ? Tout ce que vous voulez. » « Ma femme m'a offert cette cravate. Elle est en phase terminale d'un cancer généralisé. » Bon, bon, bon, voilà. Ça devient très gênant cette histoire subitement. T'aimerais bien creuser un trou juste en dessous de toi, qu'un réacteur d'avion te tombe sur le coin de la gueule, qu'un tremblement de terre désolidarise le béton qui sépare vos deux silhouettes pour t'éloigner de lui. T'aurais pas pu faire pire, en fait. Pire que critiquer la belle cravate à pingouins que lui a acheté sa femme mourante au crâne chauve. Tu te sens merdeux, vraiment. Tu ne sais même pas pourquoi t'as parlé de cette putain de cravate, c'est juste que ça t'a traversé l'esprit. « Oh vous savez elle est pas si ... » A la façon dont il te dévisage, tu comprends aussitôt que tu fais aussi bien de garder ta grande gueule bien verrouillée. « Je reviendrai demain. Toutes mes condoléances. Enfin j'veux dire ... non ... » Putain tu lui as présenté tes condoléances en avance, c'est pas possible d'être plus con. « A demain Monsieur Dunagan. » Ouais c'est ça, à demain.  
 
Vous décidez de suivre des amis à une soirée. Alors que vous arrivez, la quelconque célébration bat son plein. Vos amis se mettent à discuter avec des gens que vous ne connaissez pas mais ne semblent pas faire d'effort particulier pour vous présenter ou vous inclure dans la conversation. Comment réagissez-vous ?
Un moment tu te demandes si t'es pas dans la quatrième dimension, et t'es presque vexé qu'aucun de ces tocards ne daignent te prêter la moindre attention. T'as envie d'en saisir un par le col de la chemise hors de prix que tu ne peux plus t'offrir pour taper l'autre. T'as envie de leur hurler qu'ils ne savent pas à qui ils ont affaire, que t'es le genre de mec qu'on ne zappe pas quand il tente une intrusion dans la conversation. Qu'on supplie même, pour qu'il s'intéresse à ce putain de blabla totalement rasoir sur la politique à laquelle tu ne connais strictement rien. Qu'on remercie pour chacune de ses interventions. Merde alors. T'as toujours cet espoir au fond, qu'un inconnu va s'approcher de toi pour venir gratter un autographe. Et à chaque fois que ça ne se produit pas, t'as cette déception qui te noue la gorge. Mais tu commences à t'habituer progressivement à l'indifférence, à l'apprivoiser. A être ignore. A être snobé. A n'être plus personne. Tu t'es résigné à ne plus susciter de gloussements gênés de gamines en pleine croissance, d'excitation chez les paparazzis quand tu consens à leur accorder un sourire et prendre la pose pour une photo improvisée, d'élan de courage d'adolescents boutonneux qui viennent quémander un selfie pour le punaiser au dessus de leur tête de lit. Quand tu te pointes en soirée désormais, toutes les paires d'yeux ne se braquent plus sur toi avec jalousie, curiosité, convoitise. On ne te dévisage pas davantage que si t'étais un moucheron venu importuner l'assemblée. Les conversations continuent, les voix s'élèvent, les ricanements s'entrechoquent bruyamment. Personne ne semble avoir été perturbé plus que ça par la venue de Monsieur Dunagan, dit Jericho. Aucun battement de cœur ne s'affole, déréglé par l'émotion. Tu dois l'accepter sans bouder comme un môme de cinq ans qui ne reçoit pas l'attention qu'il estime mériter, tu dois aller chercher cet intérêt chez les autres comme n'importe quel demeuré qui n'a rien fait de sa vie. Comme si tu n'avais pas écrit une quarantaine de chansons, sorti cinq albums, gagné un american music awards pour le meilleur single de l'année, craché ton âme sur scène pour donner un peu de sens à leur vie de merde. [...] Faut te calmer, faut digérer, faut abdiquer. C'est le but d'une nouveau départ, laisser derrière toi aussi bien les avantages que les inconvénients. Au moins ici, personne ne se souvient t'avoir vu gerber de la mousse blanche, ou avoir aperçu ta bite dans les torchons people. Ouais, y'a franchement rien à envier à ton existence passée, gâchée par la consommation abusive de poudre, les scandales, la solitude. Parce qu'à la fin, personne n'est resté. Tous ces pantins, toute cette fausse attention, c'était du vent. Toi tu veux des liens solides, des gens sur lesquels tu peux compter. Tu veux avoir ta famille sur les bancs de l'Eglise quand tu crèveras, des potes qui chialeront et qui rappelleront à quel point t'étais un type bien en dépit de tes nombreux défauts. Ouais bordel, mais ce sera sûrement pas ces ploucs là. Parce que leur dernière épilation au laser et leur indignation vis-à-vis du brexit, tu t'en fous complètement. « Y'en a pas un d'vous qui a envie de baiser ? Ce sera moins chiant que cette conversation. » Subitement, t'as capté leur attention. Subitement, ils braquent sur toi leurs pupilles écarquillées et tendent leurs oreilles écorchées. Ah ben voilà, quand ils veulent. Toi, tu sirotes bruyamment ton cocktail par la paille, pas peu fier de ton petit effet. Après quelques secondes d'un malaise palpable la fille qui t'a introduit à son groupe se met à rire, un peu crispée, un peu gênée. « J'crois qu'il y en a un qui a un peu trop abusé de l'alcool. » T'hausses les épaules négligemment. Pas plus que ça. Devant ton manque de réaction évident, ayant sans doute compris que t'es pas prêt à t'excuser ou à prétexter te sentir mal, avoir été traversé d'un moment de folie passager, elle t'attrape vigoureusement le poignet pour t'écarter du groupe encore tétanisé. Faut vraiment qu'ils se détendent ces pauvres gens. « Putain Bailey t'es lourd. » Qu'elle chuchote. « J'ai des capotes, et j'préfère les bruns. » Tu tiens à le préciser juste au cas où avant de te laisser docilement entraîner un peu plus loin.
 


Spoiler:


Dernière édition par Bailey Dunagan le Mar 16 Aoû - 22:04, édité 30 fois
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MessageSujet: Re: (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience   (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience EmptySam 13 Aoû - 1:14

Bienvenue, n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit. (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 1844086909 (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 604876613
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MessageSujet: Re: (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience   (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience EmptySam 13 Aoû - 7:50

Bienvenue parmi nous. (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 3704949470 (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 604876613 J'adore le pseudo. (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 870375068 (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 3534672754
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Levi Fitzroy

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MessageSujet: Re: (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience   (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience EmptySam 13 Aoû - 8:20

Le début de ta fiche est passionnant, puis ta façon d'écrire est un plaisir pour les yeux (i'm in love). (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 558660286 (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 4047751080
J'imagine que toi aussi tu regardes Animal Kingdom (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 3788076666 (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 1043241777 (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 3317050870 J'adore trop ton choix d'avatar (Deran c'est mon bébé (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 1312367276 ).

Bienvenue et bonne chance pour la continuation de ta rédaction. (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 2191888039 (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 975557152 (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 502426724 J'ai hâte de pouvoir lire la fin.
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MessageSujet: Re: (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience   (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience EmptySam 13 Aoû - 13:04

Bienvenue ici. I love you
Bon courage pour la fiche (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 560795270
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MessageSujet: Re: (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience   (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience EmptySam 13 Aoû - 13:46

Tu es beau et ce début de fiche putain (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 566696926 (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 2018185299
Bon courage pour la suite (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 4064229935
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Bailey Dunagan

Bailey Dunagan


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MessageSujet: Re: (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience   (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience EmptySam 13 Aoû - 13:54

artie, merci beaucoup (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 2056664663 t'es belle btw (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 3172706511

raeha, je kiffe ta to do list, j'peux te prêter main forte à l'occasion (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 1965847680 merci à toi !

levi, OUI OMG tu connais animal kingdom, je t'aime déjà (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 3534333964 mais tellement, deran c'est l'plus bô, l'plus trognon, je suis trop malheureuse que la saison soit déjà terminée, snif (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 1813785479
puis merci mille fois pour tes compliments, c'est super gentil (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 3317050870 surtout venant de toi, parce que j'dois dire que ton écriture est un plaisir pour mes yeux aussi (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 3794459774 et je suis fan de ce que t'as fait de ton perso, donc attends toi à me voir dans ta fiche de liens très bientôt (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 2844601932

jo, ce statut matrimonial m'intrigue beaucoup (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 3788076666 (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 3788076666 merci merci.

perle, ouh t'as un beau pseudo toi (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 1072786977 merci t'es trop mignonne ça fait super plaisir (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 4162221964
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Rita Conley

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MessageSujet: Re: (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience   (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience EmptySam 13 Aoû - 14:00

Ce début de fiche, ce personnage I love you I love you je pense qu'il serait intéressant d'avoir un lien entre lui et Rita !
Bienvenue et bon courage pour la fin de ta fiche en tout cas I love you
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Bailey Dunagan

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MessageSujet: Re: (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience   (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience EmptyDim 14 Aoû - 18:48

oh mais j'avoue il nous faut impérativement un lien (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 2451843456 (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 2451843456 choix parfait d'avatar btw (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 1072786977 (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 3172706511 merci à toi  (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 4162221964  
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Artie Dyer
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MessageSujet: Re: (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience   (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience EmptyMar 16 Aoû - 23:56

Quelle plume. (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 3317050870
Bon jeu! (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience 975557152
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MessageSujet: Re: (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience   (bailey) never argue with idiots, they will drag you down to their level and beat you with experience Empty

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