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 (warlie) don't wanna lose you now

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Charlie Tellers

Charlie Tellers


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Avatar et © : alexis ren (avatar : norigami ; signature : endlesslove)
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Job : student and waitress at the three chimneys.
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MessageSujet: (warlie) don't wanna lose you now   (warlie) don't wanna lose you now EmptyMar 16 Aoû - 22:02

don't wanna lose you now
Warren & Charlie

la mèche dans les yeux. tu souffles dessus. comme une débile. elle revient. tu bouges la tête de droite à gauche pour l’enlever de ton visage. tes mains sur le guidon de ta bicyclette. on dirait une petite fille qui se promène en ville. tu roules pas droit. tu galères un peu. mais tu t’en fiches. le vent qui te pousse. il fait beau. il fait chaud. tu as sorti le short pour l’occasion. il faut en profiter ici quand le soleil tape. tes petites jambes blanches comme un cachet d’aspirine qui ont bien besoin de bronzer. un coup de klaxon. tu freines. tu lèves la tête. ah bah ouai t'es en plein milieu de la route. t’as zappé le passage piéton. c’est pas juste pour faire joli les petits traits au sol ? ça sert vraiment à quelque chose ? toi tu as roulé. la tête dans les nuages. l’esprit ailleurs. les yeux rivés vers l’horizon. alors tu regardes le conducteur qui s’énerve tout seul derrière son volant. comme si tu venais de déclencher la troisième guerre mondiale. n’importe quoi. quel coincé du cul. c’est pas la fin du monde. au pire il t’aurait renversé et t’aurait fini à l’hôpital. c’est rien. ça arrive. tu hausses les épaules. tu lui fais un petit sourire niais et tu repars. il faut qu’il s’endurcisse le pauvre gars. il devra faire face à des situations bien plus compliquées dans la vie. bah oui. comme toi. toi tu reviens de l’hôpital. t’as été voir ton père. il meurt sous tes yeux et tu peux rien faire. mais aujourd’hui t’as pas pleuré. tu sais pas trop pourquoi. peut-être parce-que tu es habituée maintenant. c’est triste. triste d’en arriver au point d’être habituée à voir son père mourir. non charlie, tu penses pas à ça. reste concentrée. tes doigts qui serrent un peu plus ton guidon. pas le temps de s’éparpiller. c’est pas le moment. tu arrives à destination. tu poses le pied à terre. ça n’a pas changé. c’est toujours la même chose. tu te retrouves des années en arrière. à l’âge de quatorze ans avec les doigts pleins de cambouis à mimer chacun des gestes de warren. tu t’avances avec ton vélo. tu le laisses tomber sur la route. ça fait du bruit. tes pédales qui font du 360. t’entends la voix de ton grand frère qui te sermonne de faire attention à tes affaires. ouai bah cash il est pas là donc il sait pas. tu t’avances vers l’entrée. il est tard. proche de l’heure de fermeture. aucun client en vue. tu te mets sur la pointe des pieds pour voir si son père est là. non. apparemment non. le bureau à l’arrière semble vide. tes pieds qui frôlent le sol. tes baskets trouées qui couinent légèrement. t’as envie de te frapper. si t’étais agent secret, tu serais déjà morte à cause de ces godasses. mais bon tu l’es pas. t’es que serveuse donc tes chaussures elles te vont bien. en plus tu as dessiné un petit coeur sur le talon alors tu comptes pas les jeter de suite. tu rentres complètement. il sifflote. tu lèves les yeux au ciel. tu as envie de faire une remarque. lui dire qu’il n’est pas dans les temps, que c’est moche mais non. c’est pas comme ça que tu veux que vos retrouvailles commencent. en plus le con il est torse nu. mais pourquoi ? il savait. ouai c’est ça. il savait que tu allais passer. il joue avec ton manque, tes hormones et ta libido. pas de doute c’est ton warren. il est plus musclé. son pantalon qui tombe sur ses hanches. tu as envie de toucher. non charlie, c’est pas un jouet. pourtant il ressemble bien à ton cadeau de Noël délivré un peu en avance. tu t’adosses contre le mur. tu te mordilles la lèvre. tu ne sais pas s’il t’a entendu arriver. « Ca aide d’être torse nu pour avoir des pourboires ? » ta voix toute douce. ton ton malicieux. un petit sourire en coin. « Désolé j’ai pas de monnaie sur moi mais clairement la vue vaut le coup. » il se retourne. god. il t’a manqué. tout revient. cet effet. tu rougis. tes mains qui deviennent moites. ta poitrine qui semble trop serrée pour les battements de ton coeur. « Salut.... » un murmure. plus intime. une fragilité qui se laisse voir sur ton visage. ton warren. juste là, à quelques mètres.
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Warren Keats

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Job : mécanicien. il a laissé tomber ses études, il bosse avec son père.
Status : célibataire. libre. et pourtant attaché sans s'en rendre compte.

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MessageSujet: Re: (warlie) don't wanna lose you now   (warlie) don't wanna lose you now EmptyMar 16 Aoû - 22:54

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Warren & Charlie

tu soupires lentement. la fin de journée approche à grands pas, et toi t'es toujours là. tu sais pas quoi faire, en réalité. t'aurais besoin de poser des questions à ton père qui est plus expérimenté que toi, mais il est déjà parti. il t'as dit qu'il avait des trucs à faire. tu t'en fiches bien, de toute manière. c'est sa vie, il fait encore ce qu'il veut. tu fermes les yeux un court instant. ça ne t'aide pas à réfléchir. tu jettes un coup d'oeil à l'heure. tu te pinces les lèvres. il se fait tard. tant pis, tu verras ça demain avec ton père. un énième soupir alors que tu récupères un chiffon propre pour essuyer ton visage. il fait chaud. en plein mois d'aout. t'es presque certain que plus personne ne passeras à cette heure, alors tu fais glisser ton t-shirt par-dessus ta tête et tu le poses sur le dossier de la chaise du bureau qui trône dans fond du garage. ton pantalon te tombe sur les hanches. comme souvent. tu mets jamais de ceinture. de toute manière ça sert à rien. c'est plus chiant à enlever qu'autre chose. tu jettes un coup d'oeil autour de toi et tu passes une main dans tes cheveux, avant de commencer à récupérer les outils éparpillés un peu partout. t'as presque envie de rire. c'est toujours comme ça, t'es aussi bordélique que ton père. si seulement ta mère voyait l'endroit, sans doute qu'elle vous hurlerait de ranger dans la demi-seconde qui suit. tu ris tout seul en t'imaginant la scène. tu sifflotes, une chanson que t'as sans doute entendu tu ne sais trop ou, à la radio ou dans un bar. l'air est désastreux, tu t'en fiches un peu. dos à l'entrée, tu te diriges vers le fond de la pièce. tu déposes les outils sur l'établis dans un fracas métallique. tu ne prends pas la peine de tout trier, tu sais que tu t'en serviras demain. et puis, si ce n'est pas toi, ce sera ton père. « ça aide d'être torse nu pour avoir des pourboires ? » tu te figes. ta respiration se bloque un instant. cette voix. tu pourrais la reconnaître entre milles. tu fermes les yeux un court instant, les épaules légèrement tendues, avant de passer une main sur ton visage. « désolé j'ai pas de monnaie sur moi mais clairement la vue vaut le coup. » charlie. ton cœur s'emballe un cours instant. mais l'amertume prend rapidement le dessus. tes doigts serrés autour du torchon que t'as dans la main droite. tu te retournes. ton regard se pose sur charlie. charlie. t'es l'impression que c'est pas réel. tu sais pas si t'as envie que ça le soit. oui. clairement que oui, t'as envie, t'en as rêvé, cent, mille fois, de la voir, de nouveau. mais elle est partie. du jour au lendemain. sans rien te dire. et ça tu l'oublies pas. tu peux pas l'oublier comme ça en un battement de cil. « salut... » t'es lèvres se pincent légèrement tu poses le torchon sur l'établi et tu t'avances un peu, avant de prendre appuis contre une poutre, les bras croisés sur ta poitrine. tu ne sais pas. comment réagir. que dire. que faire. t'arrives pas à choisir la bonne réaction. « salut. » sans doute que t'es un peu trop froid. sans doute que t'es un peu trop distant. mais au fond de toi, t'es un putain de rancunier. t'arrives pas à lui pardonner juste parce qu'elle est là, en face de toi, comme t'en as rêvé secrètement. « ça fait longtemps. » que t'ajoutes, comme si c'était normal. comme si y'avais pas trois années qui viennent de s'écouler. tu finis par pousser un léger soupire - de nouveau - et tu t'approches un peu, de quelques pas. t'essayes de faire le mec en colère. mais t'arrives pas à rester fâché face à charlie. t'as juste envie de la prendre dans tes bras, de la serrer fort contre toi. ta charlie. « j'ai pas le droit à un bonjour digne de ce nom ? » c'est légèrement moins fort. mais tu sais qu'elle t'as entendue. un léger sourire se dessine sur tes lèvres. t'es incapable de lui en vouloir bien longtemps.
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MessageSujet: Re: (warlie) don't wanna lose you now   (warlie) don't wanna lose you now EmptyMar 16 Aoû - 23:34

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Warren & Charlie

tu y as pensé à ce moment. tu en as rêvé. tu l’as imaginé. tu as même tenté de le dessiner mais c’était vraiment moche. digne de ton neveu de quatre ans alors t’as abandonné. tu t’es contentée de fermer les yeux et de rêver. dans le bus le matin en allant en cours. le midi en déjeunant. le soir en regardant la télé. et la nuit. surtout la nuit. parce-que c’est votre moment à vous la nuit. le jour c’est pour les couples. c’est les gens qui sortent en se tenant la main. c’est ceux qui s’embrassent aux yeux de tous. c’est ceux qui n’ont aucune pudeur. mais vous c’est la nuit que votre relation est la plus magique. dès que le soleil se couche. dans la pénombre, vos corps qui se réclament. vos lèvres qui se cherchent. vos coeurs qui battent l’un pour l’autre. cette intimité, cette proximité, ce secret. vos derniers instants ont été nocturnes. vos plus beaux moments aussi. à cause de tes insomnies à répétition. il les haïssait au début puis finalement il a fini par -presque- apprécier d’être réveillé chaque nuit par tes murmures dans son oreille. ce rêve qui devient réalité. le retrouver. enfin. après l’avoir laissé derrière toi. sans rien lui dire. tu le connais warren. tu sais bien qu’il ne va pas tout oublier. il est rancunier. il est chiant. il a la dent dure. il n’est pas du genre à oublier les choses. mais tu te dis que c’est toi et qu’il t’a toujours donné des passe-droit. pour tout et n’importe quoi. juste parce-que c’est toi. pas parce-que t’es plus intelligente qu’une autre. pas parce-que tu le mérites plus. non juste parce-que tu es charlie. sa charlie. alors tu fais la moue. tu joues avec ta voix. tu la rends mielleuse au possible. celle qui le fait frissonner. celle qui l’empêche de te dire non. celle que tu utilises quand tu veux quelque chose ou quand tu veux éviter qu’il s’énerve. le dos contre le mur. la lèvre mordue. tes yeux pétillent d’excitation et d’appréhension. tu as rêvé de ces retrouvailles et dans aucun de tes scénario il y avait des cris. tu n’arrives pas à faire une entrée classique. pas de comment tu vas. juste une remarque sur le fait qu’il soit torse nu. parce-que oui il est à moitié nu et c’est injuste. de la torture à son état pur. tu sens qu’il réagit au son de ta voix. ses muscles qui se contractent. il se fige pendant un instant. puis quand il se retourne c’est l’explosion. le feu d’articile du quatorze juillet. le carnaval de rio. un concert d’életro. tout ça mélangé. ton coeur qui s’emballe. ton gorge qui s’assèche. tes jambes qui faiblissent. l’effet que warren a toujours eu sur toi. mais là c’est amplifié. double, triple, quadruple. à l’infini. non c’est amplifié à l’infini. parce-que ça fait plus de trois ans. et trois ans c’est bien trop long pour vous deux. tu avais pris l’habitude de dormir avec lui chaque nuit. et là tu te retrouves à dormir seule depuis trois ans. mais bordel charlie, qu’est-ce que t’as foutu ? c’était une belle connerie. « salut.  » c’est froid. t’aimes pas. le ton de sa voix qui met de la distance entre vous. non il y en a beaucoup trop eu. il ne peut pas en rajouter. ton faible sourire qui diminue. tes doigts qui s’approchent de tes lèvres. tu ronges tes ongles. tu paniques. « ça fait longtemps.  » ouai trop longtemps. bien trop longtemps. mais ça vous le savez tous les deux. rien de nouveau sous le soleil. juste ta putain d’absence. alors timidement, tu enlèves tes doigts de ta bouche. tu baisses les yeux et tu souffles « trois ans, deux mois et huit jours. ça fait aussi longtemps que j’ai pas vu ta face de grognon... » t’as compté. tu ne t’es jamais arrêté. tu as laissé tombé le père noël. toi tu attendais warren. tu attendais de le revoir. il s’approche de toi. tu relèves la tête. tu ne sais pas comment prendre cette avancée. est-ce qu’il se rapproche pour mieux t’engueuler ? non pas de cris, warren. pas de cris s’il te plait. « j’ai pas le droit à un bonjour digne de ce nom ? » ce sourire. léger, discret mais présent. sur son visage. ton top départ. tu cours et tu lui sautes dans les bras. tes jambes autour de sa taille. il t’attrape au vol. forcément. et au pire si vous tombez, tu sais qu’il fera en sorte que tu ne sois pas blessée parce-qu’il n’envisage pas de te faire mal. ton visage dans le creux de son cou. tes cheveux en bataille qui lui atterrissent probablement dans la bouche. « je t’ai manqué ? dis-moi que je t’ai manqué. » ta voix qui tremble. les larmes qui menacent de couler le long de tes joues. tu t’accroches à lui comme si ta vie en dépendait. tes lèvres qui se posent à plusieurs reprises dans son cou. c’est léger mais doux. un besoin. une envie.  « toi tu ne m’as pas manqué. j’ai pas du tout pensé à toi tu sais. » faux. archi faux. il sentira ton sourire dans ta voix. il saura deviner que tu dis exactement l’inverse de ce que tu penses. « pourquoi t’es torse nu d’abord ? » tu lèves ta tête pour qu’il voit ton visage. tes  sourcils qui se froncent. ça fait à peine cinq minutes que tu l’as retrouvé et tu es déjà prête à lui faire une crise. « t’as plus de t-shirt c'est ça ? tu veux que je t’en prête ? » un grand sourire sur ton visage. tu donnes l’impression d’avoir eu l’idée du siècle. sois fière charlie. c’est vrai que tu viens de résoudre le problème. warren avec l’un de tes t shirts ? non c’est plutôt l’inverse.
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MessageSujet: Re: (warlie) don't wanna lose you now   (warlie) don't wanna lose you now EmptyMer 17 Aoû - 0:53

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sans doute que t'es trop froid. que t'es trop distant. mais t'es rancunier. tu l'as toujours été. t'es con aussi. mais t'arrives pas à lui pardonner rien qu'en la voyant, non, toi tu préfères te borner comme un con plutôt que de tout oublier. parce que tu peux pas oublier. trois ans. c'est pas rien. pas pour toi. tu sais pas comment réagir. tu pensais pas qu'elle allait revenir, comme ça, comme si de rien n'était. mais charlie, charlie elle est imprévisible. charlie elle te réveillait au milieu de la nuit pour pas grand chose. charlie elle est chiante et imprévisible, mais c'est ça que t'aimes chez elle. sa spontanéité, sa façon de te faire chier quand tu dormais. en déposant des baiser sur ta peau, en murmurant tout contre ton oreille. tu t'y es habitué. et maintenant y'a des nuits où tu trouves plus le sommeil, ou t'aimerais qu'elle soit la pour t'embarquer dans des plans à la con. faire de la moto à trois heures du matin. aller voir le soleil se lever sur un coup de tête. ton cœur s'emballe à cette idée. mais toi t'es con. au lieu d'écouter ton cœur, pour une fois dans ta vie, au lieu d'essayer d'oublier ta rancœur, bah tu restes buté. ta voix elle reste un peu trop froide et ton corps il est presque crispé, tendu. tu la vois porter sa main à sa bouche. pour se ronger les ongles. tu la connais par cœur charlie. ça fait longtemps, que tu murmures presque. tu as cessé de compter depuis le temps, ton espoir de la revoir faiblissant de jours en jours. « trois ans, deux mois et huit jours. ça fait aussi longtemps que j'ai pas vu ta face de grognon... » tu relèves la tête. elle a comptée. tes lèvres se pincent. tu t'approches un peu d'elle. en faite, t'as beau dire ce que tu veux, réfléchir autant que tu veux et y mettre la meilleure volonté du monde, t'arrives pas à lui en vouloir bien longtemps. alors tu te sens con de céder aussi rapidement, de flancher et de vouloir soudainement tout effacer pour simplement la prendre dans tes bras. alors tu lui fais remarquer que tu n'as pas eu le droit à un bonjour bien particulier. sa réaction ne se fait pas attendre, elle court vers toi. elle te saute dans les bras et toi tu la rattrapes, ses jambes autour de ta taille et tes mains dans le creux de ses reins pour la serre contre toi. son visage dans ton cou et le tien contre ses cheveux, tu fermes les yeux un court instant. « je t'ai manqué ? dis-moi que je t'ai manqué. » t'as une main qui passe dans ses cheveux, tu peux pas t'en empêcher. tu sens les lèvres de charlie dans ton cou. tu frissonnes légèrement. « jamais de la vie, t'es trop chiante à supporter. » t'esquisse un faible sourire. tu sais que ça la fera chier. tu t'en fous. t'aimes bien l'emmerder. tu sais qu'elle va te rendre la pareille. « toi tu ne m'as pas manqué. j'ai pas du tout penser à toi tu sais. »  sans la voir tu peux facilement deviner le sourire sur ses lèvres. tu soupires presque de soulagement. tu sais qu'elle est loin d'être sérieuse, qu'elle dit même l'opposé de la vérité. c'est sa façon de faire, après tout. c'est la votre. « pourquoi t'es torse nu d'abord ? » elle relève légèrement la tête, tu lèves les yeux au ciel, avant de venir croiser son regard. ses yeux. tu te pinces les lèvres un court instant. tu pourrais l'observer des heures durant. « quoi, ça te plait pas ? » c'est tout le contraire. tu le sais bien. tu souris doucement. « t’as plus de t-shirt c'est ça ? tu veux que je t’en prête ? » tu lèves les yeux au ciel de nouveau. « t'es con charlie. » tu soupires, plus pour l'emmerder qu'autre chose, t'as un léger sourire sur le coin des lèvres. tu glisses une main dans le bas de son dos et tu fais quelques pas avant de la déposer sur le capot d'une voiture. tu déposes un baiser sur son front, comme tu le faisais avant. une vielle habitude, un petit truc à vous, sans doute. tu te rappelles encore des nuits ou elle se glissait contre toi, habillée d'un de tes t-shirt ou d'un simple pyjama. c'était quand vous vous disputiez. elle venait, comme ça, la nuit, et toi tu la prenais dans tes bras et t'embrassais son front ou ses cheveux avant de la serrer contre toi et de te rendormir. « t'es lourde. t'as pris du poids, tu devrais faire gaffe. » sourire mesquin sur les lèvres, tu passes une main dans tes cheveux pour remettre ta mèche en place. puis tu te recules, à peine, pour pouvoir observer son visage. il n'a presque pas changé en trois ans, t'as l'impression que rien n'as jamais en trois ans et pourtant. au fond de toi tu te dis que vous pouvez pas faire comme si rien ne s'était passé, comme si vous aviez encore dix-huit et vingt-ans. mais cette période est révolue, elle en a vingt-et-un et toi t'as vingt-trois piges. il s'est passé des trucs dans vos vies respectives et l'autre est pas au courant. au fond tu sais que ça va être dure de faire comme si y'avais jamais eu ce gouffre de trois ans. mais t'as envie d'essayer. alors tu te penches à peine, et t'effleures ses lèvres des tiennes. « tu m'as manquée. » un souffle, un murmure, un aveux.
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MessageSujet: Re: (warlie) don't wanna lose you now   (warlie) don't wanna lose you now EmptyMer 17 Aoû - 22:18

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tu te sens en sécurité. dans ses bras. serrée contre lui. aucune distance entre vous. son souffle chaud. son torse qui se soulève à chacune de ses respirations. ses mains qui te maintiennent. pas de tension. pas de séparation. juste toutes ces années qui s’envolent. tous ces kilomètres qui vous divisaient qui ne sont plus rien. tu l’as contre toi. ton visage dans son cou. à sa place. un retour à la maison. c’est aussi simple que ça. parce-que parfois être à la maison ce n’est pas juste quatre murs et un toit. ce n’est pas un endroit. c’est bien plus. une ambiance, un moment, un instant ou même une personne. une personne qui te fait te sentir toi. une personne qui te fait oublier tout et qui te fait te sentir en sécurité. et peut-être que finalement toi, tu n’étais pas complètement rentrée à la maison. pas encore en tout cas. pas tant que tu n’avais pas retrouvé warren. parce-que charlie, elle est heureuse que si elle a warren dans sa vie. et ça fait trois ans deux mois et huit jours que ce n’était pas le cas. ça fait du bien. tellement de bien. ce sentiment de retour à la maison. ce point d’attache. cette ancre. ce repère qui t’attend. avec ta famille qui explose depuis quelques mois, tu es rassurée de pouvoir compter sur warren. comme tu as pu toujours le faire. alors tu fermes les yeux. tu essayes de mémoriser l’instant. comme si tu le prenais en photo avec ta mémoire. parce-que ce moment, tu ne veux pas le laisser passer. il est beau, naturel et prenant. ton coeur s’emballe. tes lèvres qui trouvent leur place sur sa peau brûlante et transpirante. c’est plus fort que toi. avoir besoin de le sentir avec tes lèvres. mais rien de sensuel. juste de l’affection. une douceur dans ces retrouvailles difficiles. ta voix tremble. tu veux qu’il te rassure. tu veux t’assurer qu’il ne t’en veut pas. tu ne pourrais pas le supporter. pas warren. pas maintenant. tu as besoin de lui. probablement plus que jamais. « jamais de la vie, t’es trop chiante à supporter. » tu éclates de rire. tu mets ta main devant ta bouche, toi-même surprise par ta réaction. ton rire franc, sincère et spontané. parce-qu’il est là ton warren. juste là. il n’y a que lui pour te dire que tu es chiante. il utilise ce mot pour te désigner probablement aussi souvent que ton prénom. parce-que ouai t’es chiante. parce-qu’avec lui tu es naturelle. tu fais des caprices, tu l’embêtes. tu le réveilles en pleine nuit. tu lui réclames un câlin quand il est crevé de sa journée. tu lui demandes de t’emmener à l’autre bout de l’Angleterre juste parce-qu’une nouvelle boutique a ouvert là-bas. t’es comme ça mais c’est comme ça qu’il t’aime. et c’est ça que tu entends dans s phrase. « tu sais pas mentir warren. » un baiser dans le creux de son cou. « t’es vraiment nul, jamais tu seras agent secret. » ouai bon tu n’es pas sûre qu’il ait prévu de changer de carrière de sitôt mais on sait jamais. tes conseils sont toujours utiles. puis tu lui dis que lui il ne t’a pas manqué. mais tu le dis à moitié en souriant. c’est pas nouveau. tu ne sais pas mentir. encore moins à warren. puis tu relèves légèrement la tête. tu captes enfin qu’il est torse nu. enfin ce n’était pas pour te déplaire mais tu viens -seulement- de tilter que tu étais potentiellement pas la seule à l’avoir vu comme ça aujourd’hui. et ça te gêne. mais il le sait. il en joue. « quoi, ça te plait pas ? » bah non que ça te plait pas tiens. tu veux être la seule à admirer cette vue. tu veux être la seule à avoir ce privilège. tu ne réponds pas. tu te contentes de mordiller ta lèvre. parce-que ouai, tu sais pas mentir et que ça sert strictement à rien que tu essayes de tenter une dissertation où l’issue est un mensonge. si ça te plait. mais non ça ne te plait pas que tout le monde puisse en profiter. sa main qui glisse dans le bas de ton dos. tu frisonnes. son toucher. son contact. tu ne veux pas le quitter. tu ne veux pas qu’il s’éloigne de toi. tu as besoin de cette proximité. il te dépose sur le capot d’une voiture. tu regardes même pas le modèle ou la marque. en même temps t’y connais rien. tu pourrais même pas distinguer une marque de luxe avec une marque de voitures roumaines. tes yeux qui regardent son visage. ses lèvres qui se posent sur ton front. un retour à la maison. encore. ce geste, votre geste. cette protection, cette sécurité qu’il te donne avec ce simple geste. tu souris et rougis. réaction immédiate et incontrôlée. « t’es lourde. t’as pris du poids, tu devrais faire gaffe. » ta bouche qui forme un o. c’est moche. t’es moche avec cette tête offusquée. tes sourcils qui se froncent. non, t’es pas contente. tu le tapes légèrement sur l’avant-bras. « t’es sérieux ?! » ta voix douce qui tente de s’endurcir. pas très crédible. « tu sais vraiment pas parler aux filles toi. ça se fait pas de dire ça warren. » à personne. et encore moins à toi. « pour la peine je vais me mettre au régime. je vais plus rien manger et je vais devenir un sac d’os. tu vas voir si tu me traiteras toujours de grosse à ce moment-là. » tu boudes. tu fais la moue. l’excès, l’exagération juste pour entendre l’inverse dans sa bouche. les bras croisés sur ta poitrine. il se recule et comme un automatisme, ton doigt le retient par son pantalon. tu l’empêches de partir trop loin. tu le veux près de toi. entre tes jambes. tu veux le sentir contre toi. puis il se penche. ton coeur qui s’emballe. tes yeux qui pétillent. tu sens son souffle chaud se rapprocher. ses lèvres qui effleurent les tiennes. il te fait trop d’effet, bordel. « tu m’as manqué. » un souffle. quelques mots qui te font frissonner. ceux que tu voulais entendre. ceux que tu attendais. tu es rassurée. ta main qui vient trouver sa joue. une caresse. cette douceur qui te caractérise. ce qu’il aime probablement le plus chez toi. « montre le moi warren. montre moi combien je t’ai manqué. » tes lèvres toutes proches des siennes. tu finis par les toucher. un baiser doux, tendre qui ne demande qu’à être amplifié. un baiser qui est prêt à devenir violent et passionnel s’il te le rend. mais tu te détaches. « attend… » trop vite. trop précipitamment. tu coupes tout. tu baisses les yeux. d’un coup absorbés par ton short. tu ne veux pas affronter son regard. pas quand tu vas lui poser cette question. alors ton doigt se resserre sur son pantalon. juste pour t’assurer qu’il est bien là et pour sentir sa réaction quand tu vas rouvrir la bouche. « tu… tu as eu un.. un bébé pas vrai ? » les larmes qui remontent aussitôt. ce sentiment de sécurité qui s’envole. ce moment que tu gâches probablement. mais tu as besoin de savoir avant qu’il t’embrasse.  
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MessageSujet: Re: (warlie) don't wanna lose you now   (warlie) don't wanna lose you now EmptyJeu 18 Aoû - 19:34

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charlie. ta charlie. tu fermes les yeux et tu enfouis ta tête dans ses cheveux, ils viennent chatouiller ton visage. tu t'en fiches. t'as juste envie de la serrer fort dans tes bras, de ne plus jamais la lâcher, de l'empêcher de partir à nouveau. parce que charlie elle t'as manquée. parce que tu ne l'avoueras jamais, mais ouai, elle t'as manquée à un point que t'as du mal à imaginer. ça te donne le vertige parfois, quand t'essayes d'y penser. tu fermes les yeux. elle te demande si elle t'as manquée, tu te fous d'elle un léger sourire contre les lèvres. elle connaît déjà la réponse de toute manière, elle sait bien que oui, qu'elle t'as manquée. elle sait que tu l'admettras sans doute pas devant quelqu'un, peut-être même pas à toi-même. puis tu lui dis que non, qu'elle est trop chiante. et ça la fait rire. ce rire, spontané, éclatant, contre ton oreille. en temps normal t'aurais râlée, tu lui aurais dit une fois de plus qu'elle est chiante et qu'elle te soule à te vriller le tympan, mais la tu t'en fiches. tu profites juste de son rire, celui qui t'as manqué, celui que t'as pas entendu depuis plus de trois ans. et ça te fait du bien. un poids en moins sur le cœur, alors que tu t'étais même pas rendu compte qu'il était là, que tu trainais ça comme une masse derrière toi. le manque. elle te dit que tu sais pas mentir, c'est pas totalement faux, t'es incapable de mentir bien longtemps à charlie, de lui cacher quelque chose, tu te sens trop mal. parce que charlie t'envisage pas de lui mentir sur quoi que ce soit, que ce soit ta vie privée ou autre chose. t'y arrives simplement pas. elle parle d'agent secret, tu ris légèrement. son insouciance. tu te rends compte que tout chez elle t'avais manqué. elle te fait une remarque sur le fait que tu sois torse-nu, tu sens la jalousie dans sa voix. charlie elle a pas changée en trois ans. c'est dingue, t'as l'impression de retrouver la charlie de dix-huit ans, avec simplement trois années de plus, mais rien dans sa façon d'agir ou de faire ne semble avoir changé. tu souris. un peu bêtement, mais ça te rassure. t'as envie de pouvoir retrouver la vie que t'avais avant, celle ou charlie elle se glissait contre toi la nuit, celle ou elle te réveillait en pleine nuit et qu'elle t'empêchait de te rendormir juste pour t'emmerder. ouai, ça t'as manqué ce genre de situation. tu dors presque mal la nuit, t'arrives plus à faire des nuits complètes. tu déposes charlie sur le capot d'une voiture, un baiser sur son front. si peu pour certain, beaucoup pour vous. tu la taquines, tu lui dis qu'elle a grossit, alors que c'est faux, que t'as même l'impression que c'est l'inverse, qu'elle a perdue du poids. tu t'en fous un peu, dans le fond, tu cherches pas à réfléchir plus que ça. tu t'amuses de la tête outrée qu'elle prend, ça ne lui va pas. « t'es sérieux ? tu sais vraiment pas parler aux filles toi. ça se fait pas de dire ça warren. pour la peine je vais me mettre au régime. je vais plus rien manger et je vais devenir un sac d'os. tu vas voir si tu me traiteras toujours de grosse à ce moment-là. » tu souris un peu, un sourire fin sur le coin de tes lèvres. tu serais presque capable de la défier. mais charlie, tu la trouves parfaite comme ça, t'as pas envie qu'elle change, qu'elle prenne ou qu'elle perde du poids. charlie tu veux pouvoir la porter comme bon te semble parce qu'elle est toute légère. t'aimes bien quand elle s'affale sur toi et que ça te gène pas, tu peux la câliner, la garder dans tes bras et prendre soin d'elle, la protéger de ce monde. tu veux te reculer un peu, pour l'observer, mais elle accroche ton jean pour te garder près d'elle. tu souris un peu, tu te penches et tu effleures ses lèvres. tu lui dis qu'elle ta manquée. sa main qui vient caresser ta joue. tu souris doucement. « montre le moi warren. montre moi combien je t’ai manqué. » elle se penche vers toi, ses lèvres contre les tiennes. c'est doux, c'est lent, c'est charlie. tu profites, de ce baiser, de sa tendresse, de ces retrouvailles. « attend… » elle s'écarte. elle baisse les yeux, tu te pinces les lèvres. quelque chose qui bloque, quelque chose qui ne va pas. tu baisses les yeux un court instant, tu observes son visage, tu cherches quelque chose qui t'aiderais a trouver ce qui ne va pas. un signe. mais non, rien. « tu… tu as eu un.. un bébé pas vrai ? » tu ne réagis pas un cours instant. tes yeux se perdent dans le vide, tu te pinces les lèvres. tu passes une main dans tes cheveux, c'est nerveux cette fois ci. ca c'est une période de ta vie dont t'es pas forcément fier. ça c'est une période que t'as presque envie d'oublier, mais dans le fond t'es incapable de le faire. parce que ça marque trop. ta main qui effleure la joue de charlie, qui l'oblige à relever la tête. tu cherches son regard. « non ... j'ai pas eu d'enfant charlie ... c'était ... c'était une fausse alerte. » tu lui raconteras tout une autre fois. t'aimes pas mentir. mais c'est une histoire trop longue, que t'as pas envie de raconter comme ça. parce que tu seras obligé d'admettre que tu revois encore celle qui a faillit être la mère de ton enfant. et tu sais que charlie sera jalouse. tu caresses doucement sa joue avec ton pouce, un regard rassurant sur le visage. « tu m'imagines vraiment avec un enfant ? le désastre. » c'est léger, tu souris doucement, tu glisses une des mèches de charlie derrière son oreille, avec douceur. alors que ça te ressemble pas. mais t'as envie de faire un effort. au moins maintenant. tu déposes un léger baiser sur ses lèvres, une simple pression. tu fermes les yeux, tu savoures la douceur de ses lèvres.
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MessageSujet: Re: (warlie) don't wanna lose you now   (warlie) don't wanna lose you now EmptyJeu 18 Aoû - 22:46

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tu avais peur. peur de ces retrouvailles. peur qu’il ait changé. peur que ces trois années aient bousculé votre relation. que toute cette complicité ait disparu. que cette facilité entre vous ne soit plus. tu avais peur de te retrouver face à un inconnu. un inconnu froid, distant et rancunier. que ce soit impossible pour toi de te faire pardonner. impossible de faire un pas vers lui car il en ferait au moins six en arrière. tu avais peur qu’un mur se soit monté entre vous. infranchissable, effrayant. toi, petite charlie qui n’aurait rien pu faire. tu ne savais pas à quoi t’attendre en rentrant dans ce garage. ce lieu si familier dans lequel tu as tant de souvenirs. du rire, de la douceur, des disputes. des baisers échangés dans le bureau de son père. des fous rires à t’en décrocher les cotes quand il essayait de t’expliquer la différence entre l’huile de moteur et l’huile de frein. des crises de jalousie, des crises de colère. toi qui débarque en furie et qui part, énervée. lui qui lève les yeux au ciel, habitué par ton comportement. il sait que tu reviens. tu es toujours revenue vers lui. parce-que t’es charlie. parce qu’il est warren. parce que c’est impossible pour vous de vous engueuler. une fois la nuit tombée, tu retrouves ton chemin vers lui. il ne peut pas en être autrement. vous êtes comme des aimants. vous ne pouvez pas vivre l’un sans l’autre. sauf cette fois-là. il y a trois ans. tu as disparu et tu n’es pas revenue. partie comme une voleuse. comme s’il ne méritait même pas un au revoir de ta part. tu as honte et tu t’en veux. tu te sens ridicule d’avoir agi sur un coup de colère. c’est pour ça que tu as attendu six mois avant de venir le voir. six mois que tu es Appledore. six mois que tu aurais pu revenir vers lui. mais tu ne l’as pas fait. tu n’as pas réussi à trouver le courage de l’affronter. tu voulais garder cette image que tu avais de warren. celle du warren que tu as quitté. le chieur, le casse-couilles, le protecteur. son sourire en coin quand tu dis un truc niais. sa mèche de cheveux qui lui tombe dans les yeux quand il se penche pour t’embrasser. ses bras musclés qui te protègent et qui te rassurent la nuit. lui, tu voulais ce warren. pas un autre. celui avec qui tu as grandi. celui à qui tu t’es attachée toutes ces années. et il est là. c’est lui qui te prend dans ses bras. c’est lui qui te porte pour te poser avec douceur. c’est lui qui dépose un baiser sur ton front. c’est lui qui te dit que tu lui as manqué. charlie, tu ne t’es pas retrouvée devant un mur. tu es revenue à la maison. tu es revenue vers warren. tu t’es un peu perdue. tu as mis trois ans pour retrouver ton chemin mais tu es là. à Appledore, avec warren. tu as terriblement envie de goûter à ses lèvres. elles sont proches. trop proches mais en même temps si loin. il sait qu’il te fait de l’effet. il le sait depuis tes seize ans, le con. alors quand il effleure tes lèvres avec son murmure, tu as une folle envie de le mordre. tu as envie d’être violente pour rattraper ces trois ans. puis finalement non, tu ne veux pas de ça. tu veux que ce moment soit magique. pas de sexe. pas juste un truc physique. pas avec warren. ça n’a jamais été juste physique. alors tu déposes tes lèvres sur les siennes. tendrement, délicatement. ça pourrait être un premier baiser entre adolescents. timide. à peine, une caresse. puis tu t’écartes. comme si tu venais de toucher au fruit défendu. warren. tu embrasses warren. warren que tu as quitté il y a trois ans. tu l’as quitté pour une raison précise. parce-qu’il allait commencer une nouvelle  vie et que tu ne pouvais pas en faire partie. et surtout, tu ne voulais pas y avoir ta place. alors tu te dis que tu ne pourras pas apprécier le baiser si tu as l’impression de faire une erreur. si tu as l’impression de l’enlever de sa nouvelle vie, son nouveau rôle. de père. ce bébé. cet enfant qu’il devait avoir avec cette fille. la raison pour laquelle tu es partie. tu as besoin de savoir. tu as besoin de l’entendre. pour te faire à cette idée, pour te rassurer et te dire que tu as bien fait de partir. pour lui, pour toi. pour tout le monde. tu baisses les yeux. tu fuis les siens. tu ne veux pas le regarder s’il t’annonce que c’est vrai. ça sera trop dur à entendre et à voir. non pas ses yeux. alors tu te focalises sur ton short. tu redoutes sa réponse. tu as peur. tu es déjà en train d’envisager une manière de te détacher de lui pour partir. comme une lâche. comme tu le fais tout le temps. tu te dis que ça peut être rapide. tu le dégages avec tes mains et tu descends de la voiture. c’est pas haut. tu pourras courir pour atteindre ton vélo et rentrer. oui, tu as déjà le scénario dans ta tête. t’es prête à cette éventualité. sa main qui effleure ta joue. non non. tu sais ce qu’il veut. il t’oblige à relever la tête. tes yeux remplis de larmes. tu refuses qu’il te voit comme ça. tu détournes le regard. tu les fermes. tu as l’impression que tout va s’écrouler en une seconde. dès qu’il ouvrira la bouche. « non… j’ai pas eu d’enfant charlie… c’était… c’était une fausse alerte. » une larme qui coule le long de ta joue en silence. tes yeux qui trouvent les siens. soulagement, soupir. pas d’enfant. fausse alerte. ça raisonne dans ta tête. il caresse de nouveau ta joue. tu penches légèrement la tête au contact. là tout de suite, tu as besoin de sa tendresse et de sa douceur. tu as envie de lui sauter dans les bras. « tu m’imagines vraiment avec un enfant ? le désastre. » tu lâches un petit rire. timide. quelques sanglots que tu ravales. il est con. oui ce serait un désastre. mais peut-être que non. t’es persuadée qu’il ferait un bon père. mais un jour. et pas avec une pétasse. « tu ne survivrais pas avec un gamin qui crie et qui pleure toute la journée. t’arrêterais pas de lui dire qu’il est chiant. » un petit sourire au coin des lèvres. tu retrouves ta douceur et tes répliques. il n’y a pas de bébé alors tu peux redevenir la charlie de ton warren. il glisse une de tes mèches derrière ton oreille. tu rougis. encore. parce-que t’aimes par dessus tout ce côté doux et tendre. warren, c’est un gros nounours. le tien. il se rapproche de toi et il dépose un léger baiser sur tes lèvres. c’est court mais suffisant. tes doigts qui retrouvent son pantalon. ils s’attachent à son bouton. tu fais en sorte de le rapprocher au maximum de toi. vos lèvres sont à peine décollées que tu souffles « la seule fille à qui tu as le droit de faire des enfants c’est moi, keats. » puis tu l’embrasses. un peu plus tendrement. un peu plus passionnément. parce-qu’il t’a manqué. parce-que ça fait trois ans bordel. tes lèvres sont en manque de lui. tu es en manque de lui. tout ton corps. tes doigts qui s’occupent à déboutonner son jean. la braguette que tu défais. en un temps record. tes lèvres qui se détachent des siennes. elles se rapprochent de son oreille. « tu te souviens de notre première nuit ? ce désir que je ressentais pour toi ? je l'ai de nouveau. maintenant. » un chuchotement. tes lèvres qui se posent sur sa mâchoire puis dans son cou. là d’un coup tu n’as plus trop envie de parler. juste lui montrer combien il t’a manqué. « enlève moi ce pantalon bordel » tu râles. encore. toujours. tes yeux qui trouvent les siens. ton sourire qui respire le bonheur. puis tu l’embrasses de nouveau. un besoin. ta bouffée d’oxygène. ses lèvres contre les tiennes.  
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MessageSujet: Re: (warlie) don't wanna lose you now   (warlie) don't wanna lose you now EmptyVen 19 Aoû - 20:21

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c'est si particulier, de la revoir, maintenant, après tant de temps. ça te trouble et en même temps ça t'es tellement familier, tellement ... normal, que de la voir à l'entrée du garage, comme si jamais elle n'était partie. sa silhouette fine qui se découpe dans les derniers rayons du soleil qui commence à décliner. ses cheveux blonds qui flottent autour de son visage, sa mine enfantine et insouciante. un sourire sur tes lèvres. simple. unique. t'as envie de lui en vouloir à charlie, t'as envie de l'engueuler d'être partie sans rien dire, d'être partie aussi longtemps, sans nouvelles, même pas un sms, un mot, une carte, un signe. rien. absolument rien. mais t'es incapable de tout ça. de lui en vouloir réellement, de hausser le ton contre elle. pas maintenant. pas aujourd'hui, alors qu'elle saute dans tes bras, qu'elle s'accroche à toi. et tu profites juste d'elle, de la sentir contre toi, de sentir ses cheveux qui viennent chatouiller ton visage. quelques phrases échangées, des rires, sincères, honnêtes. ceux qui ne se contrôlent pas, qui sont spontanés. tu fermes les yeux un court instant. tout s'envole, la réalité, la vie. tout ce qui vous entoure. les emmerdes du quotidien, la routine terne et répétitive, les nuits froides et les journées trop chaudes. simplement parce qu'elle est là, dans tes bras. qu'elle est revenue. à la maison. enfin. alors que tu n'espérais plus. que tu voulais passer à autre chose. mais tu savais, au fond de toi, que tu serais incapable de faire ta vie sans charlie à tes côtés. votre complicité qui revient, comme ça, sans se poser de questions. c'est naturel. cette alchimie, vos rires qui se mêlent, vos corps l'un contre l'autre, sans complexes, tu la déposes sur le capot d'une voiture, tu l'embrasses, à peine, elle t'as manquée putain. ses lèvres qui trouvent les tiennes, tendrement. cette demande. et puis finalement les doutes, la question que tu redoutes. un enfant. un bébé. cette partie de ta vie dont t'es pas forcément fier, celle que dans un sens t'as envie d'oublier, mais qui sans doute t'as autant forgé que le reste de ton existence. en entendant charlie, t'as l'impression que c'est ce qui la poussée à partir. la peur de te voir avec des responsabilité, la peur de te voir avec quelqu'un d'autre. tu te pinces à peine les lèvres. la même peur et la même jalousie qui te ronge de l'intérieur que tu vois charlie avec un autre homme, quand tu vois quelqu'un d'autre poser ses mains sur la jeune femme, l'embrasser. ça te fou la rage et t'as toujours envie d'intervenir. mais vous êtes pas en couple, vous avez pas de comptes à vous rendre sur ce point là, tu le sais, c'est la règle du jeu. et pourtant, tu l'obliges à relever la tête, tu vois son regard se couvrir de larme. t'as envie de la prendre dans tes bras. de la serrer fort contre toi, comme quand vous étiez plus jeune. tu lui murmures que t'as jamais eu d'enfants, que ce serait un désastre, de toute façon. ta mains contre sa joue, ton pouce qui caresses doucement sa peau, charlie qui prend appuis dans ta main. une tendresse assez rare entre vous. et pourtant si précieuse. « tu ne survivrais pas avec un gamin qui crie et qui pleure toute la journée. t’arrêterais pas de lui dire qu’il est chiant. » tu ris doucement, à nouveau. c'est pas totalement faux ce qu'elle raconte charlie. sans doute que tu le refilerais à tes parents, ou un truc dans le genre. tu l'embrasses doucement, une légère pression, vos lèvres l'unes contre l'autre, c'est suffisant pour l'instant. les mains de charlie qui retrouvent leurs place sur ton pantalon, un léger sourire sur tes lèvres. elle commence à défaire le bouton de se dernier, elle te tire contre elle. « la seule fille à qui tu as le droit de faire des enfants c'est moi, keats. » un baiser. à nouveau. tendre, amoureux, presque. tu prends appuis sur la voiture, tu te penches sur charlie, tu colles ton torse contre son corps alors que votre baiser s'approfondis. « tu te souviens de notre première nuit ? ce désir que je ressentais pour toi ? je l'ai de nouveau. maintenant. » ses lèvres contre ton oreille, un frisson le long de ton dos, tes lèvres entrouvertes. les lèvres de charlie sur ta peau. tu fermes les yeux. « celles ou t'as commencée à me chauffer en pleine nuit alors que je dormais ? oui je m'en souviens. » tu embrasses le coin de ses lèvres, elle vient déposer quelques baisers le long de ta mâchoire et dans ton cou. « enlève moi ce pantalon bordel. » un léger rire sur tes lèvres, les yeux de charlie qui croise les tiens. son sourire. un nouveau baiser, tes mains qui glissent sur ses hanches, sous son haut, qui touche sa peau. elles trouvent leur place, dans le creux de ses reins, alors que tu la ramènes contre toi, votre baiser qui devient plus passionné, la chaleur dans ton corps. tu t'éloignes un peu d'elle, pour faire passer son t-shirt par-dessus sa tête. tu embrasses sa peau, son cou, la naissance de sa poitrine. puis ton regard qui s'égard un instant. ta main qui caresse sa peau, sa hanche, tu te pinces les lèvres et tu te penches pour venir embrasser sa peau. son tatouage. tu fermes les yeux. « j'ai le même. » tu murmures. parce que vous aviez prévus de le faire ensemble. mais elle est partie. « sur la cheville gauche. » tu souris contre sa peau. tu embrasses une nouvelle fois l'encre qui macule sa peau avant de te redresser, de prendre ses lèvres dans un nouveau baiser, tendre et passionné.
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MessageSujet: Re: (warlie) don't wanna lose you now   (warlie) don't wanna lose you now EmptyVen 19 Aoû - 23:04

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ces trois d’années qui s’effacent. les lèvres que tu as effleuré. ceux qui ont marqué ton corps pendant une nuit ou plus. ces inconnus qui t’ont séduite quand tu avais besoin d’attention. tu cherchais à attirer le regard, te sentir désirée, aimée pendant quelques heures. alors tu as joué. l’alcool qui te rendait encore plus déterminée. ton sourire qui se faisait plus large. tes mouvements de hanches qui étaient plus prononcés. tu semblais presque désespérée. loin de ton quotidien, loin de ton point d’attache. aucun repère. tu t’es aventurée vers l’inconnu. les draps des autres. quelques soupirs, quelques baisers, quelques caresses. les premières nuits ont été difficiles. tu avais l’impression de faire quelque chose de mal. le tromper. lui, warren. tu as même fui au début. tu as tout arrêté. tu es partie en courant avant qu’il ne te déshabille entièrement. tu as pris peur. il t’a insulté, tu as baissé la tête et tu as fini par pleurer jusqu’au lever du soleil. pourtant à appledore, ce n’était jamais arrivé. tu ne t’es jamais privée. vous n’êtes pas en couple. pas maintenant, pas avant. jamais. il n’a jamais été question d’être exclusifs. il partageait se nuits avec d’autres quand l’envie le prenait. tu en faisais de même. crises de jalousie à la clé. évidemment. puis tu t’es fait une raison. tu as mis ce sentiment de côté. les remords, le regret, le malaise. tu as même fini par avoir une liaison avec l’un de tes profs. pas d’amour, pas de sentiments. une relation purement physique. un désir à satisfaire. l’excitation de l’interdit. warren ne sait pas. c’est mieux comme ça. ce qui s’est passé à Londres peut rester là-bas. tu ne veux pas faire face à toutes tes bêtises. tu ne les assumerais pas devant lui. ses lèvres contre les tiennes. comme un nouveau départ. une caresse qui efface toutes celles de ces trois dernières années. celles qui n’étaient pas aussi tendres, pas aussi symboliques. celles qui ne venaient pas de ton warren. il rend tous tes amants si insignifiants. mais ça tu le gardes pour toi. hors de question de lui faire le plaisir de l’entendre. il serait bien trop content. un compliment de ta part est aussi précieux qu’un cadeau de Noël offert en avance. alors tu te tais et tu profites. cette douceur, cette tendresse. si rares pour vous qui préféraient vous chercher. sur des détails, des futilités. incapable de laisser l’autre avoir le dernier mot. tu ne veux pas aller trop vite. tu ne veux pas gâcher le moment. tu as envie de plus, tellement plus mais tu essayes de ne pas laisser ton désir prendre le dessus. parce-que clairement si tu t’écoutais il serait déjà nu et beaucoup plus proche de toi. un simple bout de latex qui vous séparerait. mais non. charlie, sois raisonnable. ne sois pas une gamine contrôlée par tes hormones. sois une adulte. ou du moins essaye de l’être. tu sais à peu près comment ils font. les baisers courts, tendres, pas sensuels. ouai ils font ça les grands. ils se contentent de ça pour être heureux. mais c’est des conneries. toi tu veux plus. peut-être que finalement tu vas laisser tes hormones contrôler. ta soirée sera beaucoup plus agréable. tu ne peux pas te contenter de ses lèvres. c’est pas assez. pas après trois ans sans lui. sans sa présence, son odeur, ses caresses, ses baisers. tu veux tout, tout de suite. tu t’approches de son oreille. tu murmures entre deux baisers. impossible que tu sois la seule à brûler de l’intérieur. alors tu comptes bien l’aider à être dans le même état que toi. quelques mots. choisis avec précision. un souvenir ravivé. une nuit magique. votre première nuit ensemble. celle qui vous a lié un peu plus à l’autre. « celle où t’as commencé à me chauffer en pleine nuit alors que je dormais ? oui je m’en souviens. » tu souris. ce sourire fier qui l’agace au plus haut point. celui qui en général lui fait lever les yeux au ciel. il vient embrasser le coin de tes lèvres. tu continues ton chemin le long de sa mâchoire et dans son cou. des baisers. un peu plus forts. des lèvres qui appuient davantage. tu as envie de laisser ta marque. tu te mordilles la lèvre. un peu que tu as envie de le faire. mais non, charlie. chaque chose en son temps. là c’est le début. tendresse, douceur et câlin. le suçon, ce sera plus tard. parce-que oui tu finiras par laisser ta marque sur sa peau, qu’il le veuille ou non. mais ça ne va pas assez vite. tu t’impatientes. il est toujours torse nu. toujours aussi beau. mais toujours autant habillé. alors tu râles. tu lui dis d’enlever son pantalon. parce-qu’il a beau être sexy, il l’est encore plus sans ce tissu qui cache la moitié de son corps. il s’amuse de ton impatience. et toi tu fronces légèrement les sourcils pour lui faire comprendre que tu ne comptes pas attendre le déluge. tes yeux qui trouvent les siens. quelques secondes où tu te figes. qu’il est beau, ton warren. ses yeux si particuliers, si singuliers. le seul qui a un oeil bleu et un oeil marron. le tien. ton warren. pas un autre. se mains qui se glissent sur tes hanches. ta respiration qui se coupe légèrement. il t’enlève ton t-shirt. tu frisonnes un court instant. ses lèvres qui parcourent ton corps. tu as l’impression que c’est la première fois. qu’il découvre de nouveau ton corps. chaque parcelle de peau a son attention. sa main qui caresse sa peau. ta hanche. ton tatouage. tu te mords la lèvre. toute timide. tu as presque oublié qu’il ne l’avait pas vu. ton infini. votre infini. votre signe. votre relation résumée en un symbole. ses lèvres qui se déposent sur l’encre. comme une évidence. son visage de nouveau face à toi. il ferme les yeux. ta main contre sa joue. une caresse. « j’ai le même sur la cheville gauche. » tu souris. évidemment qu’il a le même. il ne pouvait pas en être autrement. « à l’infini, keats. toi et moi. » puis un nouveau baiser. tendre, passionnel. plus brouillon. davantage poussé par le désir que par la tendresse. tes mains qui parcourent son torse nu. ton corps contre le sien. quelques secondes. quelques minutes. tu ne te rends pas compte. « dis moi que… tu as un… » tes lèvres happées par les siennes. pas le temps de finir ta phrase. tu ne réfléchis plus vraiment. tu t’étonnes même à y avoir pensé. ouai, c’est peut-être cette histoire de bébé qui te perturbe encore un peu. pas d’enfant. pas maintenant. il hoche la tête alors que vos lèvres sont toujours collées. tes doigts qui se glissent dans sa poche arrière. « là dedans ? sérieux ? t’as quinze ans ? » pas loin du cliché du puceau toujours prêt avec sa capote dans son portefeuilles périmé depuis deux ans. tu hausses les épaules. tu ouvres et tu tombes sur non pas un mais cinq préservatifs. ça aurait pu s’arrêter là. toi qui en prend un sans discuter puis vous, qui continuez ce que vous avez commencé. mais non. tu bloques. tu beugues. tes doigts sur son torse nu qui exercent une pression pour qu’il se recule de toi. tes yeux qui s’assombrissent. « tu baises si souvent que ça ? t’as besoin de cinq capotes au cas où ? tes nuits sont bien chargées ! » ton ton froid, glacial. tu te dégages de lui. pas prête de continuer les baisers. « tu comptais les utiliser ce soir c'est ça ? » c’est pas tes affaires, charlie. il fait ce qu’il veut. « si je n’étais pas venue, tu aurais fait ton numéro de charme à une autre c’est ça ? tu l’aurais posé sur cette voiture aussi ? » tu fulmines. tu siffles chacun de tes mots. la douceur qui laisse place à la colère. la jalousie en tableau de fond. tu ne te rends même pas compte que tu gâches tout. tu lui lances ces cinq capotes en pleine face et tu cherches ton t shirt du regard. « cette nuit-là il y a trois ans, tu aurais bien eu besoin de cinq capotes pour pas lui faire un gamin, moi je te le dis. » tu ne veux pas rester plus longtemps. t’as pas envie. qu’il aille sauter une autre pétasse. tu t’en fous. il ne t’aura pas ce soir.
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