- everyday is bad hair day.

there were those days you let the sunshine hit your face,
and others you chose to chase it down with darkness.

La musique fait vibrer tous les membres de son corps, ses yeux regardent avec conviction les mains du guitariste, appréhendant la prochaine note. Ses lèvres répétant les mots comme une comptine, un mémo qu'elle aurait apprit par coeur, lettre par lettre. Ses oreilles aux aguets, guettant tout changement de la part du chanteur. Appledore était nouveau, un vent de fraîcheur. Un qu'elle avait de besoin après cet épreuve difficile émotionnellement. Quatre ans. Elle était avec lui depuis quatre ans. Puis leur relation s'était évaporé, une brume épaisse et grise, laissant peine à voir plus loin que ses chaussures. Il avait rompu avec elle, sans raison apparente. En avait-il eu réellement besoin? Banale, avait-il dit. Sara ne se considérait pas comme banale pourtant. Certes, son prénom était répandu comme la peste à son époque, à travers tous les États-Unis et le monde, ce n'avait jamais été pas son choix. Ses études en communication lui avait servie à se trouver un job rapidement pour couvrir Riley et elle. Pendant qu'il étudiait, elle bossait, ramenait de l'argent dans leur appartement. Leur vie allait bien, plus que bien. Comment comprendre ce qui clochait. Et puis comme un orage violent, l'éclair et le tonnerre avait surgit: elle était banale. Bien sûr, Sara s'était laissé emporté, les mots et les jurons qui sortaient de sa bouche n'aurait jamais pu être aussi vicieux, rempli de méchanceté et de colère. L'ivresse de sa tristesse n'était survenu que dans l'avion. Une décision prise sur le vif. Aucune envie de devoir supporter son déménagement; la solution simple: prendre la fuite. S'autorisant de pleurer dans l'avion, elle en ressortit plus assagit et heureuse. Jamais la même erreur, lui avait dit sagement Stasy. Le bar était peuplé de gens, de jeunes femmes qui chuchotaient sur le groupe performant.  Sara, elle, attendait que le chanteur qu'elle était accoutumé à voir vienne commencé la deuxième partie. Un sourire sur le visage, en voyant l'homme. Il n'était pas roux, mais il était anglais. Qui était-elle pour créer une liste de préférences alors que son ex petit-ami l'avait laissé pour être normale? Qui ne voulait pas une maison avec des animaux, un mariage parfait et des enfants joufflus? La seule étape de sa vie parfaite qui semblait manqué, être vacant. Son coeur refermé, battit de nouveau à la vu de l'homme, ce beau brun qui s'exécutait à faire résonné des notes de musiques parfaites. - Bière ou café ce soir? Ils se connaissaient depuis plusieurs semaines maintenant. Le départ de Sara se reportant pour rester et connaître cet homme si mystérieux. Louant une maison rustique, continuant de s'évader à l'aide de ce chanteur parfait.