we don't talk anymore

calista mcfly

i'm scared to get close, and i hate being alone

nom, prénoms | McFly, un nom de famille plutôt répandu sous le drapeau de l'union jack. la jeune femme tire son originalité de son prénom. Calista. un prénom aux origines grecques dont ses parent sont tombés amoureux, même si la majorité des gens l’appellent Cal' ou Cali. âge, date et lieu de naissance | la jeune femme vient de fêter ses 27 ans. elle est née un après-midi d'été, le 18 juillet plus précisément, ici même à Appledore. nationalité et origines | Un pure british, même si derrière son nom de famille, on peut se douter de lointaines origines irlandaises. occupation | devenir soldat du feu, c'est de famille et cali peut se vanter d'être la première femme à avoir intégré la caserne d'Appledore statut financier | elle ne roule pas sur l'or mais n'est pas à plaindre non plus, cali se contente de peu et vit très bien comme ça état civil et orientation sexuelle | hétéro, elle a récemment fait un retour au célibat, on est toujours mieux servie que par soi même non ? situation familiale | seule fille de la fraterie Mcfly traits de caractère | impulsive, loyale, hautaine, je m'en foutiste, jalouse, susceptible, grande gueule, hyperactive, sensible, passionnée, sensuelle, curieuse, têtue, garçon manqué, joueuse, groupe | body

being pulled in a new direction

Calista a l'élégance et la grâce d'un camionneur et jure beaucoup, mais beaucoup trop ○ Mieux vaux ne pas la croiser le matin avant qu'elle n'ait pris son café, noir, au risque qu'un volcan ne vous éclate à la figure. Cali, elle se lève toujours du côté gauche ○ elle a toujours eu une passion pour la cuisine. depuis son plus jeune âge, elle était toujours fourrée dans la cuisine, à touiller une préparation dans une casserole ou bien à regarder un plat dorer au four. bon, faut dire que cette passion vient aussi avec la passion de la bonne bouffe. d'ailleurs, elle peut manger tout ce qu'elle veut sans grossir, grâce à son super métabolisme, et oui, elle sans vante souvent, juste pour faire chier les autres nanas ○ sous son caractère de cochon se cache en réalité une petite fille fragile. et ça elle ne le supporte pas, mais alors pas du tout. non, Cali, elle n'aime pas passer pour une faible. alors elle préfère attaquer. mais au fond, elle a terriblement peur, peur du monde et peur d'être seule ○ tous les jours, elle annonce une grande nouvelle. elle va arrêter de fumer. une annonce journalière qu'elle fait depuis maintenant 2 ans. peut être qu'avec un peu plus de volonté, elle y arrivera, mais pour l'instant son plus grand record c'est 5 jours ○ aux dires de son entourage, Cali n'est pas très ... féminine. elle est plutôt de style à regarder un match de foot affalée sur son canapé avec une bière à la main. elle n'est pas du style à passer des heures dans les magasins non plus et se maquille peu. de toute façon, comme elle le dit si bien, elle est déjà tellement bonne qu'elle n'en n'a pas besoin ○ la jeune femme est une grande amatrice de whisky. ou plutôt de bon whisky, elle tient à cette nuance que les amateur néophytes semblent oublier. elle aime les bons mélanges de saveurs et l'alcool en général, mais n'en abuse jamais ○ petite, sa mère rêvait de la voir en petite princesse, mais au fond, Cali, elle a toujours été une guerrière. ouais, la gamine qui se battait avec les mecs (et qui gagnait toujours) c'était bien elle ○ elle adore, elle aime, elle vénère ... Queen B. et le premier qui se fout de sa gueule reçoit un poing dans la tronche ○ Cali, c'est un peu une maniaque de la propreté. bon ok, complètement. avec elle, la caserne est spotless, il n'y a rien qui traîne, tout est beau, tout brille et les livres sont même classés par genre, auteur et ordre alphabétique. ok, là ça relève du toc, mais elle n'est pas folle vous savez ○ il faut avoir le coeur bien accroché quand on prend la voiture avec elle. faut dire que la jeune femme à une conduite sportive, tout en respectant les limitations bien sûr. mais surtout, elle a toujours une main sur le klaxon, râle et engueules les autres conducteurs et passant, la fenêtre toujours ouverte pur leur faire de beaux doigts d'honneur quand ils l'ont outré. elle fait tout de même des efforts quand elle est dans le camion de pompier, mais bizarrement les mecs ne veulent jamais la laisser conduire ○ c'est une grande sportive et elle a un petit côté hyperactif. elle court tous les matins, très tôt, le sommeil c'est pour les faible. plus jeune elle était même capitaine de l'équipe de foot féminine du lycée et jouait bien mieux que certains mecs ○ elle a récemment fait une fausse couche. peu de monde est au courant et elle ne souhaite pas s'étaler sur le sujet de toute façon, même si on peut remarquer un léger changement de comportement, plus solitaire et à cran que d'habitude. c'est une histoire qui l'a énormément chamboulée, mais préfère vivre dans le déni. ○ elle ne lui dira jamais sinon il ne se sentirait plus pisser, mais son frère, c'est son héro, l'amour de sa vie ○

just a whisper of smoke

5 ans – Cheveux en batailles, les mains sales et le pantalon troué, Cali jouait comme une sauvageonne dans le parc en compagnie d’autres enfants. Elle s’était fait grondée plus tôt parce qu’elle avait fait bouffer du sable à un gamin qui l’avait traité de fille. Oui, Cali était la gamine la plus redoutée du bac à sable et tenait à garder cette réputation. Et depuis peu, elle avait trouvé une nouvelle alliée de taille, une jolie fillette aux longs cheveux noirs et à la peau bronzée. Lettie. C’était d’ailleurs une des seules rares copines qu’avait Cali, parce que sinon, elle était collée à son frère ou à des mecs. Parce que les gamines qui avaient peur de salir leurs robes l’intéressaient peu. Et lettie, elle était comme elle. « lettie, plus tard, moi je serai pompier, comme papa ! et toi ? ». un rêve de gamine. « moi je serai policière ! ». on aurait pu croire à des paroles en l’air, mais depuis ce temps, les deux gamines ont bien grandi et se sont toujours soutenues pour réaliser leurs rêves.

15 ans – Cali, elle faisait la gueule. Pour changer. Toute la petite famille était réunie dans le salon, mais elle, elle restait dans son coin. Elle voulait pas voir leurs têtes et leurs sourires niais. Célébrer l’enfant roi qui partait loin d’ici. Oh oui, qu’est ce qu’ils étaient fières les parents de voir leur fils se casser pour aller jouer du piano. Jour du piano et matter les ballerines. Qu’est ce que c’était barbant. Et lui qui n’arrêtait pas de se vanter. Il va avoir son propre appartement. Il va vivre loin d’ici. Elle entendit sa mère l’appeler pour lui dire que Cooper allait partir d’ici quelques minutes. Et bien qu’il parte l’imbécile, elle pourra enfin respirer, il ne sera plus sur son dos toute la journée. A la faire chier toutes les cinq minutes. Avec son caractère de merde. A se croire plus intelligent que tout le monde. Elle allait enfin être débarrassée de lui. Elle allait enfin … être seule. Mais pourquoi est-ce qu’il la laissait tomber cet enfoiré. Pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas rester jouer du piano ici ? Pourquoi est-ce qu’il l’abandonnait. Elle sentait les larmes monter mais se concentra pour qu’elles retournent rapidement d’où elles viennent. Elle entendit alors une voiture démarrer et son cœur bondit. Deux secondes plus tard, elle était derrière la voiture à faire des grands signes pour qu’elle s’arrête. Et quand son frère sortit, elle se jeta dans ses bras pour lui faire un dernier câlin. Parce qu’il savait très bien qu’il allait lui manquer. Elle n’avait pas besoin de lui dire. Alors pendant ce dernier instant ensemble, elle se contenta de lui dire « T’es qu’un con ».

27 ans - « Tu trouves qu’on commence à voir quelque chose ? » lança cali tout en soulevant son t-shirt et tirant une grimace. elle espérait vraiment que rien ne se voyait sinon les mecs de la caserne allaient rapidement se douter de quelque chose et … elle ne voulait simplement pas en parler encore. Il se contenta de lui sourire et la pris en photo. « Je vais prendre une photo toutes les semaines pour voir l’évolution jusqu’à ce que tu ressembles à une baleine » lâcha-t-il d’un ton moqueur, auquel cali répondit par un regard noir à lui glacer le sang. Elle passa ses bras autour de son cou et plongea son regard dans ses yeux tandis qu’il passa doucement une main sur son ventre. « Je suis contente que tu sois là, vraiment. ». Même si ils se connaissaient depuis des années et se tournaient autour depuis longtemps, les deux jeunes s’étaient plus ou moins mis ensembles lorsque Cali était tombée enceinte. Avoir un enfant ne faisait pas partie de ses projets, mais c’était venu comme ça et … ils avaient foncé tête baissé, sans en parler à personne pour le moment. Et fallait le dire, ils étaient tous les deux sur un petit nuage. Malheureusement le destin en décida autrement. Le même soir, Cali se réveilla, subitement prise de douleur au ventre. Les choses s’enchainèrent rapidement à partir de là. Ils partirent en trombe à l’hôpital sous une pluie battante. Puis arriva les bousculades des urgences, l’éternité de la salle d’attente, la valse des médecins, les cris d’autres patients, les examens, les regards lourds, les excuses et finalement, les pleurs. Il n’avait fallu qu’une petite heure pour qu’ils retombent de leur petit nuage. Et après plusieurs examens, se fut en silence qu’ils quittèrent l’hôpital, le cœur lourd. Le retour en voiture lui parut interminable. Cali avait encore les yeux bouffis, tandis qu’il restait silencieux, ne trouvant simplement pas les bons mots pour lui parler. Lorsqu’il coupa le moteur de la voiture, le silence les pesait encore. Une larme coula sur la joue de Cali. Larme qu’elle se dépêcha d’effacer d’un revers de main, tout en fixant droit devant elle, blême. Lorsqu’il tenta de prendre sa main, elle le coupa brusquement. « Félicitation, tu es libre maintenant » lâcha-t-elle avant de sortir de la voiture. Il fronça les sourcils et la rattrapa rapidement. Il pleuvait toujours et il ne fallut que quelques secondes pour qu’ils soient trempés jusqu’aux os. « Cali ! Attends, de quoi tu parles ?! ». Elle marcha doucement vers le palier et ouvrit la porte. « C’est bon, tu n’as plus à faire semblant, on a jamais vraiment été un couple de toute façon. Autant nous rendre service et arrêter ça maintenant. ». Et avant de pouvoir lui laisser la chance de répondre, la brune s’engouffra dans la caserne et claqua la porte.