I want pizza, not your opinion (Cooper)

nom, prénoms | McFly, nom commun mais pas aux yeux du gamin qu'il était lorsqu'il a découvert que Marty portait le même nom que lui dans Retour vers le futur. Cooper, prénom qu'il porte bien, il se fait souvent appelé Coop par ses amis. âge, date et lieu de naissance | Il est né à Appledore lors d'une journée particulièrement pluvieuse, un 29 octobre. nationalité et origines | Un Anglais pure souche, malgré le fait qu'il déteste le lait dans son thé. Il se soupçonne de lointaines origines irlandaises. occupation | Après avoir tenté une carrière musicale, le métier fétiche de la famille McFly a eu raison de lui. Il est à présent pompier, comme l'était son père et comme l'est sa soeur. Il garde néanmoins ses doigts non loin d'un piano et prête ses talents à un groupe de musique folk/rock. statut financier | Il n'est pas riche mais n'est pas pauvre non plus. Il sait gérer son argent afin de ne pas se retrouver avec un paquet de riz à la fin du mois. état civil et orientation sexuelle | Les femmes, ça a toujours été les femmes. L'amour l'avait trouvé, une relation cachée qui est restée ainsi pendant quelques bonnes années. Maintenant, elle n'est plus là, partie il y a six mois... six longs mois à devenir le petit canard perdu. situation familiale | Un fils McFly parmi d'autres, seule une soeur vient ajouter un peu d'oestrogènes dans la fratrie - bien qu'elle leur ressemble un peu trop, pas de bimbo chez les McFly. Les parents sont toujours unis et le resteront sûrement jusqu'à leur mort. traits de caractère | Amusant - désordonné - bienveillant - têtu - sportif - optimiste - un poil jaloux - spontané - tolérant - loyal - gourmand. groupe | Heart.

Cooper a toujours été un bon élève. C’était la condition imposée par ses parents pour qu’il suive les cours de piano, cours qu’il attendait plusieurs fois par semaine avec impatience. + Il aime les jours pluvieux, à rester emmitouflé dans une grosse couverture à regarder les Harry Potter. + Il a déjà touché à des trucs pas très licites, juste pour le fun. Il n’a jamais été accro. Ces bêtises coûtant trop cher, il préfère garder son argent pour d’autres dépenses. + Il a grandi dans une famille aimante, aux principes justes. Lui, ses frères et sa sœur n’ont jamais manqué de quoi que ce soit bien que l’argent n’était pas toujours présent. + Il s’en fout de manger sainement au petit déjeuner, il lui faut ses céréales favorites. Les yaourts maigres et les fruits le matin, pas pour lui. Une fois son estomac comblé des Frosties, c’est un bon mangeur qui apprécie de tout. Il n’est pas difficile tant que ce n’est pas brûlé. + Il est parti à New York à ses 18 ans dans le but d’étudier au Conservatoire. Un établissement réputé pour former les prodiges, il a réussi, il y est entré et y a étudié pendant cinq ans. Pendant son apprentissages, il a enchaîné plusieurs petits jobs de pianiste : jouer de la musique d’ambiance dans les restaurants gastronomiques, accompagner les répétitions des ballerines, il a même fait de la figuration de mains. + Il a rarement excercé un sport qui impliquait l’usage fréquent des mains ; préférant la course à pied ou la nage, parfois un peu de musculation. + Il n’est pas rare de le voir jouer du piano jusqu’au petit matin. Il aime composer la nuit, l’obscurité l’inspire. Il a composé un morceau pour chaque personne importante de son entourage, rare sont ces personnes qui le savent. Il dévoile que peu souvent ses compositions, surtout si personnelles. + Les enfants sont dingues de lui, c’est un grand marrant qui sait y faire avec ces petits humains. Il s’est promis qu’il en aurait plus tard. + Depuis l’incident qui lui a coûté sa carrière, il ne plaisant plus avec les couteaux. Ne le menacez jamais avec une de ces armes ou un bête couteau de cuisine pour le fun, il ne rira pas et risque de partir loin. + Après son retour des USA, il a rejoint l’Académie du Feu avant de devenir pompier. Une sorte de vocation familiale. + Il apprécie les alcools, mais son péché mignon reste la bière. 

Ses doigts brûlent, ses doigts se paralysent, ils lui font mal, ils lui ont coûté une carrière bousillée. Cooper sert son poing droit, exécute quelques mouvements afin de faire passer la douleur avant de recommencer à pianoter sur le clavier qu’il connait par cœur. Malheureusement, rien n’y fait. Il arrête de faire résonner son piano, il a envie de shooter dans les parois de bois de ce dernier mais il sait pertinemment que l’instrument n’y peut rien. « Fais chier ! » lance-t-il avant de se lever de son tabouret, le regard rempli de haine. Cooper attrape au passage sa petite balle de mousse et la malaxe de sa main droite. A présent affalé dans le canapé duquel il a viré quelques cartons au préalable, il s’interroge sur ce qu’il pourrait bien faire de son avenir. Pour le moment, il n’est pas prêt à tenter quoique ce soit, il a besoin de laisser son esprit digérer ses actes. Lorsqu’il sera apte, il cherchera sa reconversion professionnelle afin de ne pas manger des patates tous les jours. Mais pour l’instant, les images de son altercation le hantent dès que son esprit divague. Une soirée arrosée dans un bar, un homme mal luné accompagné de sa bande qui s’en prend au petit groupe de Cooper, ils en viennent aux mains, l’homme sort un couteau et ça tourne mal pour la main droite du pianiste. Il peut s’estimer heureux d’avoir encore tous ses doigts, seule sa paume a accueilli la lame. Une lame qui serait sûrement atterrie autre part si sa main ne s’était pas dressée devant son visage. New York l’avait finalement avalé. C’est ce qu’on dit des âmes qui perdent cher dans les métropolites. Le pianiste espérait y faire carrière, dévoiler ses talents, embrasser les opportunités. Et le voilà avec la main en sang, des tendons anéantis, de la rééducation à gogo et son retour au bercail. Appledore ne l’a jamais déçu, il se demande même pourquoi il l’a quittée. C’était une idée de jeune ambitieux, la face voilée par le succès que l’on nous promet tous.


Naviguant dans un doux sommeil, le réveil l’est beaucoup moins. Cooper cherche avec précipitation son biper qui s’était mis à hurler. Il allume la lampe de chevet, réveillant par la même occasion Antigone, allongée à ses côtés. « Je… je suis désolé mon cœur ! » S’empresse-t-il de dire, il sait que ce n’est pas des plus agréable d’être tiré de son sommeil ainsi. Coop tente d’éclaircir ses pensées en passant une main sur son visage, il décrypte le code de son biper avant de faire un bon hors du lit. La caserne a besoin de renfort, sûrement un grand incendie ou accident. Il ne lui faut pas trente secondes pour enfiler des vêtements qu’il trouve un peu partout dans la chambre, il semblerait cependant que son t-shirt soit manquant. Le cherchant du regard sans pour autant le trouver, Antigone attire son attention avant de le lui révéler « C’est ceci que tu cherches ? » Son ton est taquin, ce qui a le don d’étirer les lèvres du pompier en un sourire amusé. Il n’en faut pas plus à Cooper pour s’allonger par-dessus le corps de sa belle. Son t-shirt est prisonnier des mains d’Antigone, il tente alors un baiser passionné qui s’avère être une tactique de diversion pour le sauvetage de son malheureux vêtement. Elle l’interrompt quelques instants, «  Le seul moyen de le récupérer est de me promettre de revenir avec ton uniforme… » Elle arbore son regard malicieux, Cooper laisse échapper un rire de défaite, alors il lui promet. Elle le rend tellement vulnérable, il l’aime voilà pourquoi. Il ferait n’importe quoi pour ses beaux yeux, même mentir à son ami de longue date à propos de la relation qu’il entretient avec la jumelle de ce dernier. Il sait qu’Antigone attache beaucoup d’importance à ce que leur histoire soit secrète, pas seulement pour son frère mais aussi pour la presse. Cooper doit bien avouer que ça lui a évité une bonne grosse droite de la part de Noah, mais il y passera un jour car après tout, le secret ne sera pas éternel. Il dépose un baiser à la naissance du cou d’Antigone avant d’en déposer un sur ses douces lèvres. « Je dois y aller » lui avoue-t-il dans un regret, il enfile le t-shirt tant convoité pour ensuite disparaître de la chambre.


La nuit n’a pas été de tout repos pour le pompier, et pourtant, il n’était pas de service. Après avoir joué une bonne partie de la soirée et de la nuit dans un bar avec le groupe, il s’était forcé à ne pas trainer pour rentrer. On l’attendait à la caserne au petit matin, c’était à son tour de faire le grand ménage des camions sortis la nuit ainsi que d’inventorier le matériel. Bref, une matinée passionnante s’annonçait. C’est pourquoi il n’avait pas tardé à aller se coucher afin de retrouver les bras de Morphée, qui ne s’était finalement pas décider à lui autoriser un bon sommeil. Non, Cooper a eu droit à une belle insomnie. Il faut dire que ses pensées sont assez préoccupées ces derniers temps, la disparition d’Antigone a posé beaucoup d’interrogations. Pas facile de se remettre en question, de chercher des réponses sans laisser des doutes à propos d’eux.
Alors il a continué à s’abandonner quelques heures à son instrument, prenant la précaution de brancher son casque afin de ne pas réveiller sa colocataire et son garçon. Cooper est heureux d’avoir récupéré presque la totalité de sa dextérité, malgré tout, il ne récupérera jamais son niveau d’autrefois. Un niveau qui effleurait le talent des plus grands. Tant pis, il a trouvé sa deuxième vocation. Soldat du feu, tel que son père et sa sœur. Il aime son job, le piano en reste pas moins vital pour sa santé mentale – il deviendrait fou si il devait abandonner la musique. Ne trouvant toujours pas une ombre de sommeil, c’est au tour de la cuisine de l’accueillir. Des crêpes, il va faire des crêpes. Une des seules choses culinaires qu’il réussit le mieux. Cooper en réalise généralement des tonnes et en distribue à ses amis, à sa colocataire, à ses collègues. Il en placera aussi une bonne dizaine dans le frigo de la cafétéria de la caserne pour Calista. Il lui apporte souvent de quoi s’empiffrer histoire qu’elle ait quelque chose dans le ventre pour son service. C’est sa petite sœur après tout, la seule fille de la fratrie McFly, alors il y fait gaffe même si il sait qu’il ne faut pas la traiter de princesse, non elle c'est plutôt Hulk au féminin. Cooper s’apprête d’ailleurs à aller la retrouver, ça lui met un peu de baume au cœur. Elle ne sait sûrement pas ce qui se trame dans les méandres du cerveau de son frangin, mais elle lui changera les idées malgré tout.